Le guide 2018 de l’immobilier : Où acheter à Bruxelles et en Wallonie ? (Cartes interactives)
Les notaires du pays ont passé au crible les chiffres de 2017 pour mieux anticiper le marché immobilier belge en 2018. Où acheter, à Bruxelles ou en Wallonie, une maison ou un appartement ? Etat des lieux et tous les prix, commune par commune.
Un marché immobilier sain est un marché où règne la transparence. Et donc, où vendeurs et acquéreurs ont connaissance de la fourchette des prix qui caractérise les biens de leur région ; mieux, de leur commune. Le SPF Economie livre tous les trimestres les statistiques des prix moyens des maisons ordinaires, appartements, villas et terrains à bâtir du pays sur la base des données reçues au moment de la signature des actes de vente. Impliqués dès celle des compromis, les notaires jouissent d’une avance de quelques mois sur l’instance fédérale, qu’ils mettent à profit en publiant chaque année, courant février, leur analyse des prix et des transactions province par province et commune par commune, en avant-première – le SPF Economie est, lui, arrêté au troisième trimestre de l’année écoulée.
Réalités diverses
Nouveauté en 2017 : la création, au sein de la Fédération royale du notariat belge, d’une cellule » Business Intelligence » destinée à compulser et interpréter les statistiques récoltées. D’où deux changements de taille par rapport aux analyses immobilières des années précédentes : le calcul des prix médians et non plus des seuls prix moyens, plus représentatifs du marché en ce qu’ils excluent les ventes dont les valeurs obtenues sont extrêmement hautes ou extrêmement basses par rapport au reste ; et l’exclusion du champ d’étude des villas, immeubles de rapport et terrains à bâtir.
Derrière les termes génériques » maison » et » appartement » se cachent des réalités très diverses en termes de superficie, caractéristiques générales (nombre de façades, nombre de chambres et de salles de bains, équipements, espace extérieur, garage…), état du bien, etc. Il serait judicieux, à l’avenir, de coupler le travail des notaires avec celui des géomètres-experts, qui interviennent notamment dans les dossiers de demande de crédit hypothécaire et disposent de grilles d’analyse dont les critères sont autrement plus précis. Voire d’aboutir à un prix moyen au mètre carré, comme dans d’autres pays européens. Ce qui suppose que les Belges s’entendent sur la manière de calculer la superficie d’un bien (habitable ou réelle, avec ou sans l’épaisseur des murs, etc.).
Sans oublier que les notaires ne précisent pas, dans leurs rapports, le nombre de transactions réalisées dans chaque commune. Ce qui permettrait de nuancer des évolutions de prix parfois spectaculaires en ce qu’elles sont le résultat de plusieurs ventes de biens neufs ou cotés ou, au contraire, de biens fort dépréciés. Et non le signe d’une (dé)valorisation soudaine du marché immobilier.
Cela étant, les notaires du pays se sont à nouveau fait l’écho d’un marché stable en 2017, légère hausse du nombre de transactions à la clé dans les trois Régions. Les prix de vente n’ont pas démérité. Ils ont augmenté en parallèle à l’inflation en Flandre et en Wallonie pour les maisons et les appartements. Bruxelles voit les tarifs de ses rares maisons échangées décroître, ceux de ses appartements suivant la tendance nationale et empruntant la direction inverse. Les pages qui suivent l’illustrent, avec tous les prix médians, pour Bruxelles et la Wallonie, fournis par la Fédération royale du notariat belge, ici présentés sous forme de tableaux.
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