Joachim Coens (CD&V). © Belga

Le CD&V refuse d’être en première ligne et pousse la N-VA

Le tout nouveau président du CD&V, Joachim Coens, a indiqué lundi que son parti n’était pas prêt à s’impliquer en première ligne dans la formation d’un nouveau gouvernement fédéral en succédant à l’informateur royal, le président du PS, Paul Magnette, tout en suggérant de mettre la balle dans le camp de la N-VA.

M. Magnette doit remettre lundi après-midi son troisième – et peut-être dernier – rapport au roi Philippe depuis sa nomination en tant qu’informateur.

« C’est naturellement au Roi d’évaluer son rapport », a affirmé M. Coens lors de l’émission De Ochtend de la VRT-radio.

Il est, selon lui, clair que M. Magnette a depuis sa désignation le 5 novembre, opté en faveur d’une coalition arc-en-ciel rassemblant les familles libérale, socialiste et écologiste, complétée autant que possible par le CD&V, le cdH et/ou DéFI pour obtenir une majorité stable.

La question de savoir « si un (responsable) CD&V doit être envoyé sur le terrain n’est pas à l’ordre du jour », a déclaré M. Coens.

« La question est (de savoir) si le train des six (partis d’un arc-en-ciel) partira ou non. S’ils ont ensemble une majorité, c’est à eux de juger si elle est suffisante », a ajouté le président des sociaux-chrétiens flamands.

Une coalition réunissant le PS, le sp.a, le MR, l’Open Vld, Ecolo et Groen disposerait d’une majorité de 76 sièges sur les 150 que compte la Chambre – soit un siège de plus que la majorité simple.

« Après le PS de Magnette, ce pourrait bien être le tour du plus grand parti flamand », la N-VA, a suggéré M. Coens.

Il a aussi insisté sur la nécessité d’une « bonne coordination » au sein des gouvernements flamand (qui compte la N-VA dans ses rangs) et fédéral.

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