L’arrêt de Doel 3 sera bientôt irréversible
Plusieurs partis de la majorité en rêvaient encore, mais la mise sous cocon du réacteur nucléaire Doel 3 en vue d’éviter son démantèlement ne sera pas possible, annonce mercredi L’Echo, sur base des derniers échanges entre l’AFCN, le régulateur de la sûreté nucléaire, et Engie, l’opérateur et propriétaire des centrales.
Vendredi dernier, le Conseil d’administration de l’AFCN et le Conseil scientifique des Rayonnements ionisants, un organe indépendant, ont en effet validé le plan de cessation d’activité présenté par Engie pour Doel 3, dont la mise à l’arrêt est prévue pour le 23 septembre prochain. En parallèle, « les opérations liées aux travaux préparatoires au démantèlement du réacteur ont été approuvées », a appris L’Echo à bonnes sources.
Parmi ces « travaux préparatoires », certaines opérations rendent irréversible l’arrêt du réacteur. En particulier, « on considère qu’à partir de la décontamination chimique du circuit primaire, la possibilité d’un redémarrage devient extrêmement compliquée, voire impossible », explique-t-on.
La décontamination du circuit primaire est censée débuter une fois le combustible vidé et évacué du réacteur. D’après des sources de L’Echo, cette étape devrait débuter « dans les prochains mois » et rendrait toute perspective de redémarrage irréalisable.
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