La vente d’objets nazis régie par les bourgmestres
Le député Georges Gilkinet (Ecolo, photo) s’est ému que des objets nazis (broches, brassards, etc.) aient été mis en vente à la bourse Militaria de Ciney, le 28 octobre dernier.
Il ne s’agissait pas d’antiquités, dit-il, mais de » reproductions de type made in China destinées à attirer l’attention de sympathisants de l’idéologie nazie et à en faire indirectement la publicité, ce qui est interdit en Belgique. » Quelle distinction faut-il faire entre des objets à valeur historique et de vulgaires reproductions ? Un contrôle est-il prévu lors de telles bourses ? Le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA) lui a répondu que le Code pénal ne prévoyait pas de sanction pour la vente d’objets à l’emblème SS ou nazi mais bien en cas de discrimination, d’actes de haine ou de violence en raison de la race, de l’ascendance ou de l’origine nationale ou ethnique. Aucune directive générale ne prévoit de contrôle pour les bourses militaires. Au bourgmestre les mesures de maintien de l’ordre public. Et à la police locale le contrôle du respect d’éventuels règlements.
M. La.
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