La transition vers la mobilité durable est source d’inquiétudes pour sept Belges sur dix
Plus de sept Belges sur dix (74%) estiment que la transition vers une mobilité durable sera un obstacle à leurs futurs déplacements, ressort-il du premier baromètre de la Mobilité d’Europ Assistance publié jeudi. Pour une majorité de répondants, le recours à la mobilité douce se limite aux loisirs (61%) et aux déplacements privés (56%).
Au quotidien, le moyen de transport numéro un reste la voiture (thermique ou électrique) pour 70% des ménages belges. En moyenne, un Belge sur trois utilise sa voiture plus d’une fois par semaine en ville. Malgré ces chiffres, 70% des Belges sont en faveur d’une mobilité plus durable et estiment ne pas en faire assez au quotidien. Pour la majorité des 1.005 citoyens interrogés, le vélo incarne le mieux le concept de mobilité douce. La marche et les transports en commun arrivent respectivement en deuxième et troisième position. Par ailleurs, l’achat d’une voiture électrique reste conditionné à différents facteurs comme l’infrastructure routière ou la mise en place d’incitants financiers par le gouvernement. Pour 77% des sondés, le prix de ce type de véhicule est un frein, tout comme le manque de stations de recharge (54%) et la difficulté de recharger la voiture à domicile (46%). En outre, 35% des personnes interrogées ne sont pas convaincues des bienfaits écologiques de la voiture électrique. De façon globale, 39% de l’échantillon soutient les décisions politiques en matière de mobilité durable telles que la suppression du diesel ou l’augmentation des pistes cyclables. Les personnes plus âgées (+ de 55 ans) et habitant en zones rurales sont celles qui portent le regard le plus critique sur la mobilité durable et ses éventuelles conséquences sur leur mode de vie.
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