« On comprend aujourd’hui l’initiative du gouvernement de libérer, non seulement Olivier Vandecasteele, mais aussi d’autres ressortissantes européens », a déclaré Nathalie Vandecasteele, la sœur de l’ancien otage belge en Iran, dimanche sur le plateau de l’émission ‘De Zevende Dag’ sur la VRT.
« Aujourd’hui, Olivier dit qu’il veut tout faire pour soutenir les familles dans la libération d’Européens innocents emprisonnés. »
Une semaine après la libération du travailleur humanitaire tournaisien, trois ressortissants européens ont à leur tour été libérés vendredi, après une médiation de la Belgique et du sultanat d’Oman. Leur libération figurait aussi dans l’accord d’échange avec Assadollah Assadi, condamné en Belgique pour terrorisme.
« La logique d’échange de l’Iran a été brisée pour la première fois », a estimé le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld). « C’est important pour l’avenir. Nous montrons, en tant que pays et en tant qu’Union européenne, que nous ne sommes pas d’accord avec le système iranien. » « Aujourd’hui, il y a de la compréhension pour » cette façon de travailler, a déclaré Nathalie Vandecasteele.
Le travailleur humanitaire déposera-t-il plainte contre l’Iran ? « Olivier en décidera », a répondu sa sœur. « Reste à savoir si cela en vaut la peine. Cela pourrait devenir un dossier qui s’éternise pendant des années », alors que son frère « souhaite juste laisser au plus vite sa situation d’otage derrière lui et se construire une vie normale. »
