La répartition en sièges des majorités voulues par le PS, le cdH et le FDF

Le Vif

Une majorité rouge-romaine au parlement wallon, telle que l’envisagent le PS et le cdH, emporterait 43 des 75 sièges, laissant l’opposition à 32 sièges. PS et cdH largueraient ainsi de la coalition Olivier sortante les Verts qui ont subi une lourde chute de 10 sièges pour atterrir à 4, et feraient fi de la poussée du MR (+6 sièges), toutefois toujours 2e parti en Wallonie.

« On appartient à la catégorie des gagnants » au terme des élections du 25 mai, a souligné Elio Di Rupo en conférence de presse, interrogé sur la mise à l’écart des réformateurs, qui se sont présentés ces derniers jours comme les vrais vainqueurs des élections, avec des progressions en sièges et en voix dans toutes les assemblées.

Le président en titre du PS a rappelé que sa formation était cependant arrivée en tête en Wallonie, à Bruxelles et en Fédération, « à moins d’avoir été distrait ».

A Bruxelles, où le MR visait la première place, une coalition PS-FDF-cdH emporterait 42 des 72 sièges francophones, et 52 sur les 89 strapontins si l’on ajoute les potentiels partenaires néerlandophones (Open Vld, sp.a, CD&V).

Enfin, au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la rouge-romaine (PS-cdH) tiendrait 52 sièges sur 94, auxquels pourraient s’adjoindre 3 sièges FDF s’ils devaient s’associer à cette coalition. A noter à cet égard l’épineux dossier du décret inscription, contre lequel a vitupéré le FDF tout au long de la législature sortante.

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