La division menace à l’Open Vld au sujet d’une coalition « arc-en-ciel »
Le bourgmestre de Gand Mathias De Clercq est le premier membre de l’Open Vld à plaider ouvertement pour une coalition « arc-en-ciel » au fédéral. « Se taire n’est plus une option », estime-t-il dans une carte blanche publiée dans De Standaard.
« A la place de qualifier une coalition ‘arc-en-ciel’ d’impossible, de pas souhaitable ou de dernière option, les socialistes, les libéraux et les verts devraient saisir cette opportunité pour opérer un changement d’avis complet. Un arc-en-ciel: non pas par nécessité, mais par conviction », estime le bourgmestre gantois.
Avec de tels propos, M. De Clercq se distancie des libéraux « qui continuent de croire qu’il n’y a pas d’autre option et que la N-VA doit absolument être au gouvernement ».
Le vice-premier ministre Alexander De Croo et le chef de groupe à la Chambre Egbert Lachaert ont déjà exclu la possibilité d’une coalition « arc-en-ciel ». « Sans le PS et la N-VA, il n’y aura pas de gouvernement stable », selon M. De Croo.
La ligne à la tête du parti libéral flamand est qu’une coalition « bourguignonne » (N-VA, PS, sp.a, Open Vld, MR) serait « difficile », mais qu’un arc-en-ciel serait « plus difficile encore ». M. De Clercq, qui mène à Gand un collège formé de l’Open Vld, Groen, le sp.a et le CD&V, ne favorise pas la piste « bourguignonne », qu’il décrit comme une coalition de « l’impuissance, de la méfiance et des chamaillerie ».