La criminalité ne cesse de chuter, contrairement à la cybercriminalité
La criminalité a continué de baisser l’an dernier en Belgique, au contraire de la cybercriminalité, et notamment des fraudes en ligne, dévoile vendredi, dans La Dernière Heure et Het Laatste Nieuws, Marc De Mesmaeker, le nouveau commissaire général de la police fédérale.
Il y a ainsi eu l’an dernier beaucoup moins de cambriolages. Ceux-ci sont en baisse de 6,6%, à 52.816 délits. De manière plus globale, la criminalité, qui dépassait encore le million de cas il y a quatre ans, n’atteignait plus que le chiffre de 860.604 en 2017.
Entre 2016 et l’an dernier, la chute la plus spectaculaire se situe au niveau du terrorisme, de l’extrémisme et du radicalisme. On est passé de 781 à 489 faits. Il s’agit principalement de participation aux activités d’un groupe terroriste et de diffusion d’une propagande haineuse. Le phénomène retrouve en fait un niveau plus stable puisqu’il était de 402 en 2014.
La cybercriminalité a par contre augmenté, passant de 43.800 cas en 2016 à 44.165. Les faits de grooming, ces actes qui consistent à faire des propositions sexuelles à des mineurs en utilisant des moyens électroniques (réseaux sociaux, etc.), ont par exemple augmenté de 19% entre 2016 et 2017. La fraude sur Internet, grimpe, elle aussi, de près de 6%. De même que l’utilisation d’images intimes diffusées sans l’accord de la personne qui figure sur les clichés, le plus souvent à caractère sexuel.