La connaissance insuffisante d’une des langues nationales constitue le principal obstacle à la recherche d’un emploi
La connaissance insuffisante d’une des langues nationales est le principal obstacle à la recherche d’un emploi selon les personnes nées à l’étranger qui souhaitent être actives sur le marché du travail en Belgique, ressort-il des nouvelles données de l’office belge de statistique Statbel.
La barrière linguistique est particulièrement importante chez les demandeurs d’emploi et les inactifs. Ainsi, 19% des chômeurs et 11% des inactifs nés à l’étranger affirment ne pas avoir une connaissance suffisante de l’une des langues officielles de la Belgique et indiquent éprouver de ce fait des difficultés à trouver un emploi, souligne Statbel.
D’autres facteurs, tels qu’un manque d’emplois adaptés, un diplôme étranger non reconnu et un accès légal limité au marché du travail, jouent également un rôle pour les chômeurs et les inactifs nés à l’étranger, ajoute l’office de statistique.
En ce qui concerne l’estimation de la connaissance actuelle de la langue de la région linguistique dans laquelle on vit, c’est dans les régions linguistiques de la Région wallonne (région de langue française ou région de langue allemande) que le niveau est le plus élevé: près de 80% déclarent la langue concernée comme langue maternelle ou en avoir une connaissance avancée. Le pourcentage est d’environ 60% en Région de Bruxelles-Capitale (région de langue française ou néerlandaise) et d’environ 45% en Région flamande (région de langue néerlandaise).
Le nombre de personnes ayant peu ou pas de connaissances, ou des connaissances élémentaires, est simultanément de loin le plus élevé en Région flamande avec environ 33%, contre 17% en Région de Bruxelles-Capitale et 9% en Région wallonne.
Ces données ont été établies sur la base de l’Enquête sur les forces de travail menée en 2021 et des réponses de plus de 29.000 personnes âgées de 15 à 74 ans.
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