Projets d’attentats en Belgique: le mandat d’arrêt confirmé pour quatre individus
Sept personnes ont été placées sous mandat d’arrêt mercredi dernier. La chambre du conseil d’Anvers a prolongé le mandat d’arrêt de quatre d’entre eux. La chambre du conseil de Bruxelles doit statuer sur le sort des trois autres individus ce lundi.
La chambre du conseil d’Anvers a prolongé le mandat d’arrêt de quatre individus suspectés d’avoir préparé des attentats terroristes, a-t-on appris lundi. Ils auraient visé un commissariat de police et le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever. Me Christian Clément, l’avocat d’un des suspects, a déclaré que son client avait été influencé par « des salafistes et des djihadistes sur internet« .
Les quatre suspects ont été arrêtés la semaine dernière après une série de perquisitions. Il s’agit de E.E.A. (20 ans) de Merksem, H.C. (35 ans) de Borgerhout, S.B. (19 ans) d’Eupen, qui avait déjà été envoyé dans un établissement pour mineurs pour avoir planifié un attentat contre un commissariat de police à Liège, et de V.B. (23 ans) de Molenbeek, la seule femme. Un cinquième suspect, A.A.O. (20 ans) de Deurne, a été libéré sous conditions.
De Wever
Les enquêteurs surveillaient de longue date ces jeunes hommes qui s’étaient rapidement radicalisés. Ils ambitionnaient non seulement de s’attaquer à des bureaux de police mais aussi d’attenter à la vie du président de la N-VA, Bart De Wever. L’interdiction du port de signes convictionnels par le personnel des guichets de l’administration publique à Anvers faisait partie des motifs des suspects.
Le parquet fédéral a confirmé que la branche anversoise du groupuscule terroriste nourrissait le projet de liquider l’élu nationaliste flamand. « Le nom de De Wever est en effet apparu dans l’enquête anversoise », commente Eric Van der Sypt, le porte-parole du parquet fédéral.