La surpopulation carcérale est critique en Belgique. © Getty Images

La surpopulation carcérale belge représente un « risque de traitement inhumain ou dégradant »

Les accusés étrangers ne seront plus transférés vers des prisons belges qui représentent un « risque de traitement inhumain ou dégradant.

L’administration pénitentiaire reconnaît qu’il existe des problèmes dus à la surpopulation carcérale, mais affirme qu’elle est également victime de son propre succès, notamment de l’impact de l’affaire Sky ECC. Cela a créé plus de 300 accusés supplémentaires, « dont de nombreux ressortissants néerlandais ». C’est ce qu’a déclaré la porte-parole Kathleen Van De Vijver en réaction au fait qu’un certain nombre de suspects néerlandais ne seront pas remis à la Belgique pour le moment en raison de la surpopulation.

Surpopulation carcérale « dramatique »

La situation dans les prisons belges est « si dramatique » que les ressortissants néerlandais ne seront plus transférés dans notre pays, écrit jeudi le journal néerlandais AD. Un juge d’Amsterdam a mis un terme à la remise d’un suspect dans plusieurs affaires en raison d’un « risque de traitement inhumain ou dégradant ». Normalement, la reddition est une formalité.

L’administration pénitentiaire reconnaît les problèmes causés par la surpopulation, déclare la porte-parole Kathleen Van De Vijver, tout comme le manque de personnel et les infrastructures souvent obsolètes. Mais elle y travaille, notamment en ajustant les pratiques de condamnation et en exécutant des peines courtes dans les maisons de détention. Il y aura également 700 places supplémentaires dans les prisons d’ici 2023, ce qui « donnera un peu plus de répit dans les mois à venir »

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