Pour accélérer le processus d’échange, la nièce d’Olivier Vandecasteele s’enfermera durant 24 heures dans une geôle à Tournai
La nièce d’Olivier Vandecasteele, Manon Brabant, s’enfermera durant 24 heures dans une cellule comparable à celle de son oncle sur la Grand Place de Tournai afin de protester contre la lenteur de l’avancement du dossier du prisonnier belge en Iran.
Il y a une dizaine de jours, le travailleur humanitaire belge, détenu depuis le 24 février 2022, est revenu à la prison d’Evin à Téhéran. Il est incarcéré dans des conditions inhumaines – isolement, éclairage constant, exiguïté, absence du moindre confort, etc. – et son état de santé s’est encore dégradé. Les Affaires étrangères ont fait savoir dès mardi qu’elles entamaient la mise en oeuvre du traité de transfèrement de prisonniers conclu avec l’Iran.
Le texte permettrait le retour en Belgique de M. Vandecasteele et son échange éventuel avec Assodolah Assadi, un diplomate iranien condamné à 20 ans de prison pour un projet d’attentat terroriste. En début de semaine, la famille et les proches du prisonnier belge ont diffusé un communiqué pour exprimer leur inquiétude devant sa situation et ce retour à la case départ que constitue le transfert à la prison d’Evin.
Manon Brabant s’enfermera durant 24 heures à partir de samedi à 18h dans une cellule « réplique » de celle de son oncle. « Dans cette geôle de 2 m sur 2 m, soutenue et encadrée par ses parents et ses proches, elle espère accroitre la sensibilisation des autorités qui œuvrent à la libération de l’humanitaire belge et amplifier plus encore la mobilisation populaire en Belgique, et au-delà des frontières », ont expliqué la famille et les proches dans un communiqué.
« La santé physique et psychologique d’Olivier est alarmante et il est vital que nos autorités mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour rapatrier Olivier dans les prochains jours », ont-ils ajouté.