Vincent Van Quickenborne depuis sa planque tenue secrète.

Menaces contre Vincent Van Quickenborne: le premier suspect livré à la Belgique

Un des quatre suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête des menaces à l’encontre du ministre belge a été remis à la Belgique. Les trois autres suivront.

Le parquet fédéral avait annoncé le 24 septembre que le domicile de Vincent Van Quickenborne, situé à Courtrai, avait été placé sous sécurité renforcée en raison d’une éventuelle menace. A l’époque, la nature exacte de celle-ci n’avait pas été communiquée, mais des plans liés à l’enlèvement du ministre auraient été mis au point. Des armes avaient également été retrouvées dans une voiture abandonnée.

Au moment des faits, trois suspects avaient été arrêtés aux Pays-Bas, à La Haye et Leischendam dans la nuit du 23 au 24 septembre. Un quatrième individu a également été interpellé à La Haye un jour plus tard. Trois d’entre eux se sont opposés à leur extradition vers la Belgique, mais la chambre d’aide juridictionnelle internationale d’Amsterdam a décidé le 26 octobre de leur remise à la Belgique. Cette décision doit être exécutée endéans les dix jours.

Lundi matin, le premier des quatre hommes a donc été remis à la justice belge. Après un interrogatoire, il sera déféré devant le juge d’un d’instruction de Courtrai. Celui-ci décidera alors d’une éventuelle nouvelle détention. Les trois autres ressortissants néerlandais seront remis à la Belgique dans le courant de la semaine, mais aucune date exacte n’a été communiquée pour le moment.

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