L’histoire du meurtrier de Britta Cloetens ne tient pas la route, selon un médecin légiste

Britta Cloetens, cette jeune Flamande retrouvée sans vie à Dinant 12 ans après sa disparition, n’est pas morte d’un coup à la tête, comme l’a soutenu Tijl Teckmans lors de l’enquête et de son procès d’assises. C’est ce qu’affirme le médecin légiste qui a examiné le corps de la femme originaire d’Anvers, dans une nouvelle série de podcasts diffusés sur VRT NWS.

Le 23 avril 2011, Britta Cloetens, alors âgée de 25 ans, était vue pour la dernière fois à Wilrijk (Anvers). Ce jour-là, elle s’était rendue dans un garage, où Tijl Teckmans travaillait comme vendeur. Lorsque Britta avait refusé de répondre à ses avances, il lui aurait claqué le coffre de la voiture sur la tête. Britta n’a pas survécu au coup. Teckmans avait ensuite mis le corps de Britta dans la voiture et, selon lui, avait pris la direction des Ardennes, où il s’était débarrassé du corps. Il n’a toutefois pas pu ou voulu se souvenir de l’endroit exact.

La police judiciaire fédérale (PJF) d’Anvers et la cellule des personnes disparues ont tout mis en œuvre pour retrouver le corps de Britta, mais c’est finalement un chasseur qui a retrouvé les restes humains dans une forêt près de Dinant en décembre 2022. Les tests ADN ont permis de l’identifier formellement.

« Nous avons demandé au médecin légiste qui avait déjà été désigné au cours de l’enquête d’examiner le crâne de Britta », raconte Björn Backx, avocat général au parquet d’Anvers, dans le podcast diffusé sur VRT NWS. « Il est formel: il n’y a pas d’impact, et l’histoire de Teckmans ne peut donc pas être démontrée ».

Tijl Teckmans avait été condamné, en 2015, par la cour d’assises d’Anvers à 30 ans de prison pour le meurtre de Britta Cloetens.

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