Eva Kaili © Belga

Qatargate: Eva Kaili sera placée sous bracelet électronique

Elle aura donc la possibilité de sortir de prison sous cette condition, comme Marc Tarabella, également visé dans cette affaire de corruption.

C’est une information que nos confrères de La Libre disent avoir de source sûre. Après Marc Tarabella, Eva Kaili sera bientôt libérée, mais à condition de porter un bracelet électronique. « Eva Kaili va sortir de prison, elle est assignée à domicile en Belgique et mise sous surveillance électronique. Le juge d’instruction vient de prendre la décision », a déclaré à l’AFP Antoon Schotsaert, magistrat au parquet fédéral belge.

Elle était incarcérée depuis le 9 décembre à la prison de Haren. L’ancienne vice-présidente du Parlement européen nie toujours toute implication dans l’affaire du Qatargate. Ses avocats avaient tenté de la faire libérer sous conditions à plusieurs reprises, en vain. Tout comme la libération avec bracelet électronique, qui lui avait été refusée. Le 7 mars dernier, Eva Kaili avait introduit un pourvoi en cassation contre la décision de la chambre des mises en accusation, qui avait confirmé son maintien en détention préventive. L’élue socialiste grecque était la dernière accusée encore en prison dans ce dossier.

Eva Kaili, la dernière accusée encore en prison

Pour rappel, Eva Kaili est soupçonnée d’avoir intercédé en faveur de puissances étrangères dans les décisions du Parlement européen durant plusieurs années, moyennant des versements d’argent. Mme Kaili, 44 ans, mère d’une fille de deux ans, a été déchue à la mi-décembre de ses fonctions de vice-présidente du Parlement européen.

La justice belge a déjà pris des décisions identiques en faveur de l’eurodéputé belge Marc Tarabella, et en faveur de l’ancien eurodéputé italien Antonio Panzeri, la semaine dernière, deux autres suspects clé du « Qatargate », un scandale de corruption qui a ébranlé le Parlement européen. Antonio Panzeri a accepté de coopérer avec la justice. Ce « repenti » a négocié une peine de prison limitée en échange de l’engagement à livrer aux enquêteurs tout ce qu’il sait du système de corruption, en lien avec le Qatar et le Maroc, qu’il a admis avoir orchestré.

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