Jean-Jacques Wondo accueilli à la gare de Bruxelles-Midi. BELGA PHOTO HATIM KAGHAT

Jean-Jacques Wondo, libéré de prison à Kinshasa, accueilli à Bruxelles par ses proches: «Je me battrai pour ma réhabilitation»

Le belgo-congolais Jean-Jacques Wondo est arrivé ce mercredi à Bruxelles après avoir passé plus de hui mois en prison à Kinshasa, où il avait été condamné à mort.

Jean-Jacques Wondo, expert militaire belgo-congolais, est arrivé à la gare de Bruxelles-Midi mercredi après-midi, sous les applaudissements et accolades de ses proches, manifestement émus. Libéré mardi d’une prison de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), il a notamment été accueilli par le ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot.

M. Wondo a passé plus de huit mois en prison à Kinshasa. Il avait été condamné à mort avec une trentaine d’autres accusés par un tribunal militaire en septembre dernier pour son rôle présumé dans un coup d’État manqué. 

« L’essentiel est que j’ai retrouvé ma liberté. Je me battrai maintenant pour ma réhabilitation« , a déclaré le Belgo-Congolais. En larmes, il a ensuite remercié ses proches et ses soutiens. « Nous sommes très contents de sa libération », s’est réjoui le beau-frère de M. Wondo, Joël Kandolo. Il explique que la famille, mobilisée ces derniers mois, est passée par « toutes les émotions possibles et imaginables » et par de nombreuses nuits d’insomnies. Aujourd’hui, « c’est l’aboutissement d’un long combat« , a-t-il continué. « Nous remercions toutes les personnes qui nous ont aidés, que ce soit la presse ou les autorités belges, qui ont été avec nous depuis le début et jusqu’à la fin. Leurs interventions ont été déterminantes », a continué Joël Kandolo.

Quant aux raisons de sa libération, « comme la ministre des Affaires étrangères congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, l’a confirmé ce matin, le président congolais Félix Tshisekedi a probablement été à l’écoute des messages nombreux et réguliers adressés par les autorités belges« , a souligné Maxime Prévot. Mardi soir, l’avocat de M. Wondo, Carlos Ngwapitshi avait annoncé qu’il avait été libéré pour des raisons humanitaires. « Son état de santé s’est maintenant détérioré à un point tel qu’il a été libéré pour recevoir des soins », avait-il expliqué.

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