Il faut renforcer la prévention de la fraude dans les CPAS, selon Maggie De Block
Le nombre de fraudes au CPAS est relativement restreint, mais il faut renforcer encore les moyens de prévention mis à la disposition des CPAS, estime la secrétaire d’Etat à la Lutte contre la pauvreté et à l’Intégration sociale Maggie De Block.
Un audit de PriceWaterhouseCooper (PwC) dont les résultats ont été transmis en début de semaine au cabinet de la secrétaire d’Etat, montre que les CPAS ont détecté un peu plus de 4% de fraudes au revenu d’intégration sociale (RIS) et 4,5% pour l’aide sociale équivalente. Il est par contre malaisé de chiffrer le montant de la fraude, comme le font mercredi les journaux de Sudpresse.
« Le constat important, c’est que la fraude sociale est très limitée », souligne la porte-parole de Maggie De Block. Les deux cas de fraude les plus fréquents sont le fait d’avoir un autre revenu non-déclaré et la fausse domiciliation.
La lutte contre ces fraudes passera par des moyens de prévention renforcés, estime la secrétaire d’Etat. Celle-ci met la dernière main à deux arrêtés royaux et une circulaire établissant des critères minimaux pour les enquêtes sociales menées par les CPAS sur la situation de leurs bénéficiaires.
Les CPAS seront invités à intensifier l’échange d’informations, par exemple en cas de déménagement d’un bénéficiaire. Cela suppose de consulter d’abord la Commission vie privée pour voir ce qui serait légalement possible, puis de diffuser une circulaire vers les CPAS, selon la porte-parole.
Les (futurs) bénéficiaires d’une aide du CPAS seront enfin plus sensibilisés à leurs droits et devoirs.
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