Homans souhaite sanctionner les locataires de logements sociaux qui ne maîtrisent pas le néerlandais
Les locataires de logements sociaux en Flandre pourraient bientôt se voir infliger une amende s’ils ne parlent pas suffisamment le néerlandais, a affirmé dimanche la ministre flamande du Logement, Liesbeth Homans (N-VA).
Le gouvernement flamand souhaite remplacer l’actuelle obligation de moyens par une obligation de résultats, a-t-elle précisé lors de l’émission dominicale de De Zevende Dag de la VRT.
Mme Homans a toutefois souligné que le niveau d’exigence ne serait pas trop élevé. « Je n’attends pas des gens qu’ils puissent lire un livre (du célèbre auteur flamand) Hugo Claus. J’attends seulement qu’ils puissent demander à leurs voisins quel jour ils doivent sortir les poubelles », a ajouté la ministre.
Elle a assuré qu’il n’était pas dans son intention d’expulser quiconque d’un logement social ou de refuser l’accès à un logement social à une personne qui ne parlerait pas le néerlandais. Cela violerait la Constitution, qui prévoit un droit au logement.
L’évaluation du niveau de la connaissance de la langue néerlandaise sera une tâche des « Huizen van het Nederlands » (Maisons du néerlandais) qui sont chargées de fournir des informations à toute personne cherchant à apprendre et à pratiquer le néerlandais.