Hausse des prix: un étudiant sur quatre envisage de renoncer à son kot au profit d’une voiture
A en croire une étude, le loyer d’un kot a augmenté de près de 100 euros en trois ans, passant de 469 euros en 2020 à 565 euros en 2023. Face à cette hausse de prix, un étudiant sur quatre envisage de renoncer à son kot au profit d’une voiture pour faire la navette entre son domicile et le campus.
Le loyer mensuel moyen pour un kot en Belgique a augmenté de presque 100 euros en trois ans, selon les résultats publiés de l’étude Kotkompass menée par l’organisation de logements étudiants Diggit Studentlife et l’expert immobilier indépendant Stadim.
Le prix de la location s’élève en 2023 à 565 euros, dont 95 euros de charges en moyenne, contre 520 euros l’année dernière et 469 euros en 2020. Les charges fixes, notamment l’énergie, tirent cette moyenne vers le haut, passant d’en moyenne 69 euros en 2020 à 95 euros cette année (+38%). Un étudiant sur trois affirme d’ailleurs avoir des difficultés à payer les charges.
La pénurie persistante de kots dans la plupart des villes estudiantines a également des répercussions sur les loyers. Ils ont ainsi augmenté de 7% l’année dernière, et même de 17% par rapport à 2020. En trois ans, le loyer hors charges est passé de 400 à 470 euros par mois
Pour une chambre avec salle de bains commune, le loyer moyen charges comprises est actellement de 475 euros par mois en Belgique. Une chambre avec salle de bains individuelle coûte quant à elle en moyenne 545 euros par mois. Pour un studio privatif, il faut compter 665 euros, sauf à Bruxelles où ils sont plus chers avec un prix mensuel moyen de 785 euros.
Les prix élevés sont de loin la raison principale de ne pas kotter. Environ la moitié des étudiants interrogés n’étant pas en kot indiquent qu’ils ne disposent pas du budget nécessaire. Un sur quatre envisage de renoncer à son kot au profit d’une voiture pour faire la navette entre son domicile et le campus afin d’économiser de l’argent.