La prison de Bruges

Grève de 24h dans les prisons flamandes, puis francophones

Le personnel des établissements pénitentiaires néerlandophones du pays partira en grève dimanche à 22 heures, pour une action de 24 heures de protestation contre la surpopulation carcérale et le manque de personnel, a-t-on appris auprès des syndicats socialiste et libéral, confirmant une information de la VRT.

Les établissements francophones feront de même à partir de lundi soir.

Les 35 prisons du pays disposent en principe de 9.500 places, mais elles accueillent actuellement 10.700 détenus.

Les syndicats réclament des gestes concrets du ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, qu’ils accusent de tarder à tenir ses engagements.

Ils considèrent que les nouvelles prisons appelées à ouvrir sous cette législature à Haren et Termonde ne seront pas suffisantes, car la prison d’Ypres fermera le 1er mars pour rénovation.

Les syndicats avaient rencontré un représentant du ministre vendredi encore. Ce fut, disent-ils, « une première concertation constructive », mais la grève était selon eux déjà devenue inévitable.

« Le ministre nous a rejoints sur un certain nombre de sujets. Il a été décidé d’examiner une augmentation du cadre du personnel d’ici le milieu de l’année. Nous soumettons actuellement la proposition à la base », a expliqué Robby De Kaey (CGSP, socialiste).

Tant le SLFP (libéral) que la CGSP regrettent que le ministre n’ait encore participé personnellement à aucune réunion de concertation depuis son entrée en fonction en octobre 2020.

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