Gilkinet veut un cadre clair pour supprimer des passages à niveau
Dans la mesure du possible, les passages à niveau sont remplacés par des ponts et tunnels. L’objectif est d’améliorer la sécurité, mais pour cela, il faut améliorer le cadre.
La fermeture d’un passage à niveau dans une localité mène souvent à des discussions entre les riverains, les communes et le gestionnaire d’infrastructure. Le ministre fédéral de la mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo), met la main à un cadre plus strict avec des critères objectifs et une meilleure concertation, rapportent De Morgen et Het Laatste Nieuws vendredi.
Chaque année, Infrabel procède à la fermeture de 25 passages à niveau en Belgique. En 2005, on dénombrait 2.072 infrastructures de ce type, contre 1.662 à l’heure actuelle. « Dans un monde idéal, il n’y en aurait plus », selon le porte-parole Thomas Baeken.
Dans la mesure du possible, les passages à niveau sont en effet remplacés par des ponts et tunnels. L’objectif est d’améliorer la sécurité. Mais souvent, les projets sont en butte avec des protestations dans des dizaines de communes. Celles-ci portent généralement sur la sécurité, l’aspect ou la vie sociale de la commune.
Le ministre fédéral de la mobilité, Georges Gilkinet, affirme qu’il est sensible aux critiques, émises par les organisations de pouvoirs locaux ou encore d’usagers faibles de la route. « Je me penche sur une adaptation des règles », a-t-il fait savoir via son cabinet. « Il doit y avoir des objectifs clairs et objectifs sur la suppression d’un passage à niveau, de même qu’une meilleure concertation ».
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