Formation fédérale: les grandes lignes de l’accord
Le président du MR Georges-Louis Bouchez a exprimé son accord avec la proposition mise sur la table par les préformateurs Egbert Lachaert et Conner Rousseau. Le duo et le turbulent président des libéraux francophones seraient notamment parvenus à l’apaisement sur le volet socio-économique. Voici ce que l’on sait de cet accord.
Plusieurs informations circulent sur l’accord conclu.
Pas de nouvelle taxe
La proposition qui a obtenu l’aval des libéraux garantit l’absence de toute taxe nouvelle, a-t-on appris à bonnes sources. Une autre source précisait toutefois qu’une réforme fiscale sera préparée pour 2024.
Il est prévu de lutter contre la fraude fiscale, une taxation sur les « plus larges épaules » et une taxe sur les GAFA sont évoquées.
Le budget consacré à des politiques nouvelles serait limité à 3 à 4 milliards d’euros et une réforme du marché du travail serait envisagée.
La loi de 1996 sur « la sauvegarde de la compétitivité » ne devrait pas être modifiée.
Sortie du nucléaire
Autre élément: le calendrier de sortie du nucléaire sera respecté. L’impact éventuel sur la facture des ménages et des entreprises, évalué actuellement par un groupe technique, sera « neutralisé ».
Le gouvernement s’impose par ailleurs un objectif de réduction des gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030 et prendra des mesures en ce sens.
Quant au régime des voitures de société, régulièrement pointé du doigt dans des rapports internationaux, il sera progressivement supprimé dans le cadre de la réforme fiscale préparée d’ici 2024.
Pension à 1.500 euros
En matière sociale, l’accord prévoit une pension à 1.500 euros, l’absence de dégressivité des allocations de chômage et des prépensions, et l’augmentation des allocations les plus basses.