La nécessité de travailler grandit pour les étudiants.

Trois étudiants sur quatre travaillent pour financer leur scolarité

Les étudiants jobistes sont toujours plus nombreux, ressort-il d’une enquête de la Fédération des étudiants francophones (FEF), citée dans Le Soir lundi.

Entre les mois de septembre et novembre 2023, le syndicat étudiant a recueilli près de 5.000 réponses via un formulaire disponible en ligne et sur certains stands sur les campus.

Les étudiants jobistes se divisent en deux catégories : celles et ceux qui travaillent pour financer leurs études, et les autres qui souhaitent se faire de l’argent de poche. Ainsi, à la question « travaillez-vous pour payer vos études ? », ils sont 76,51 % à répondre par l’affirmative.

« Cela témoigne de la nécessité grandissante des étudiants à devoir se trouver un travail pour compenser la hausse du coût des études« , analyse l’organisation de défense des étudiants, qui relève dans son enquête plusieurs postes de dépenses tels que l’alimentation, le logement, le minerval et les supports de cours. 

À noter encore que près de 80 % des répondants estiment que leur job étudiant a un impact négatif sur leurs études. Les étudiants jobistes n’ont jamais été aussi nombreux. En dix ans, ce nombre a progressé de 42 %, pour atteindre  627.000 étudiants-travailleurs en 2022, contre 441.000 en 2012, selon l’Office national de sécurité sociale (ONSS). 

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