Rentrée, congés d’été, blocus: un consensus trouvé sur le nouveau calendrier de l’enseignement supérieur
La rentrée dans l’enseignement supérieur devrait se tenir fin août à l’avenir, a annoncé la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny ce lundi devant le parlement. Mais ce n’est pas le seul changement prévu.
Réunis depuis plusieurs mois au sein d’un groupe de travail chargé de réfléchir à de nouveaux rythmes annuels, les différents acteurs de l’enseignement supérieur ont trouvé un consensus sur une série de balises générales pour ce nouveau calendrier académique, a indiqué ce lundi la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR), devant le Parlement en réponse à plusieurs questions de députés.
Parmi celles-ci, un déplacement de la date de rentrée. Actuellement organisée à la mi-septembre, la rentrée dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles devrait à l’avenir se tenir dès la fin du mois d’août, a précisé la ministre en commission.
Outre une rentrée avancée à la fin août, ce groupe de travail – qui intègre des représentants des universités, des Hautes écoles, des écoles supérieures des arts, des syndicats, des étudiants et les acteurs des secteurs sportifs et de la jeunesse – est également tombé d’accord pour harmoniser les congés d’hiver avec ceux de l’enseignement obligatoire.
Le nouveau calendrier académique ambitionne aussi d’offrir de réelles périodes de repos aux enseignants et étudiants, les vacances d’hiver et de printemps étant actuellement consacrées au blocus.
Volumes inchangés
Selon la ministre, les acteurs de l’enseignement ont également convenu de maintenir les volumes d’apprentissages inchangés, tout comme celui des congés pour les enseignants. Enfin, ils entendraient organiser une réelle coupure estivale entre deux années académiques dans le nouveau calendrier de l’enseignement supérieur. Si un consensus a déjà pu être trouvé sur ce cadre général, les détails du futur calendrier académique doivent, eux, encore être finalisés dans les mois à venir.
Devant les députés, Mme Glatigny a souligné l’importance, à ses yeux, que cette réforme soit pleinement concertée avec tous les acteurs du secteur, qu’elle conduise à une amélioration des apprentissages pour les étudiants, et qu’elle permette une meilleure ventilation dans le futur entre moments d’apprentissages, moments d’évaluation et temps de repos. Déjà interrogée sur la question, la ministre veut cependant être prudente quant à une date. « Il semble qu’un consensus se dessine mais je suis prudente. Pour l’enseignement obligatoire, cela a pris trente ans pour revoir les rythmes » avait-elle expliqué à nos confrères de la RTBF.