
Vacances scolaires FWB/Flandre: Valérie Glatigny ne lâche pas l’affaire
Valérie Glatigny penche actuellement sur une adaptation de la réforme des rythmes scolaires dans le but que tous les élèves belges aient au moins une semaine de congé commune en plus des vacances d’hiver (Noël). Le Comité de concertation du Pacte pour un enseignement d’excellence a rejeté sa proposition, mais la ministre libérale de l’Enseignement ne lâche pas l’affaire.
C’était en septembre 2022, les nouveaux rythmes scolaires décrétés sous la précédente législature entraient en vigueur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Depuis lors, les périodes de cours et les congés scolaires sont uniformisés avec des pauses de deux semaines chacune qui entrecoupent des périodes de cours de sept semaines. Puis des vacances estivales de sept semaines et un retour sur les banc de l’école en août et non plus en septembre.
Les écoles flamandes et germanophones, elles, fonctionnent toujours sous l’ancien système. Ainsi, pour l’année scolaire 2026-2027, aucune semaine de congé commune aux trois Communautés n’est possible sur base du régime actuel, à l’exception des vacances de Noël. Ce sera également le cas pour les années 2028-2029, 31-32 et 34-35. En concertation, les deux communautés ont fait savoir qu’elles ne voulaient pas adapter leurs rythmes scolaires à ceux de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
C’est donc un véritable casse-tête pour les familles dont les enfants ne sont pas scolarisés du même côté des frontières linguistiques. Cette difficulté, la ministre de l’Enseignement Valérie Glatigny (MR) entend y remédier. Non pas en réformant à nouveau les rythmes scolaires en Wallonie et à Bruxelles pour revenir à l’ancien système, mais en adaptant un peu les congés scolaires des élèves francophones. L’idée de la ministre libérale est de «proposer aux acteurs d’avoir une semaine de congé commune supplémentaire entre janvier et juin, uniquement pour les années où il n’y en a pas du tout», a-t-elle expliqué au micro de La Première.
Glatigny n’abandonne pas
Une note «relative au réalignement transitoire du calendrier avec les autres communautés» a été déposée auprès du Comité de concertation du Pacte pour un enseignement d’excellence, lequel l’a retoquée. Notamment car, selon lui, la réforme de 2022 s’est désormais bien implantée et que cette proposition de la ministre Glatigny ne profitera qu’à un nombre restreint de familles.
Le Vif a interrogé le cabinet de la ministre de l’Enseignement sur le nombre exact de familles dont les enfants sont inscrits dans des écoles de communautés différentes. Dans l’incapacité de répondre, celui-ci a renvoyé vers l’Administration générale de l’Enseignement qui, à son tour, a répondu qu’elle ne disposait «pas de chiffres à ce sujet».
La ministre de l’Enseignement dit prendre «note de l’avis du comité du Pacte» qu’elle avait elle-même sollicité, tout en poursuivant «les concertations, y compris avec les deux autres communautés».
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