Rentrée scolaire: la gratuité du matériel ne sera pas remise en cause, le coût des voyages fait toujours débat

La ministre de l’Education en FWB, Valérie Glatigny, assure que la gratuité scolaire ne sera pas remise en cause. Celle-ci permet aux élèves de recevoir gratuitement les fournitures scolaires, jusqu’à la 3e primaire.

Les mesures de « gratuité scolaire » actuellement en place jusqu’en 3e primaire en Fédération Wallonie-Bruxelles ne seront pas remises en cause, a assuré la ministre de l’Éducation, Valérie Glatigny.

La nouvelle majorité MR-Engagés en FWB avait annoncé en juillet dernier sa volonté « d’évaluer » ces mesures de gratuité et de les « adapter » le cas échéant. Cette formulation avait immédiatement suscité des interrogations sur la volonté du gouvernement de maintenir le mécanisme. Interrogée sur la Première (RTBF) sur ce sujet, Mme Glatigny a assuré qu’elle n’avait pas l’intention de supprimer ce mécanisme qui permet aux élèves jusqu’à la 3e primaire de recevoir gratuitement les fournitures scolaires de base (crayons, marqueurs, classeurs,…).

« La gratuité ne sera pas remise en cause », a assuré la libérale. L’intention de la majorité est d’évaluer son impact et sa mise en oeuvre sur le terrain. Certaines écoles ne permettraient en effet pas aux enfants de ramener le matériel chez eux, contraignant alors les parents à racheter du matériel. D’autres écoles ont également fait état de phénomènes de gaspillage, a pointé Mme Glatigny.

La mesure, appliquée depuis 2019, coûte quelque 20 millions d’euros par an au budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle permet aux parents d’économiser une centaine d’euros à la rentrée, selon la Ligue des familles. Mercredi, celle-ci demandait d’ailleurs au gouvernement d’étendre le mécanisme aux élèves de la 4e primaire dès l’année prochaine.

La Ligue réclame aussi au nouveau gouvernement de plafonner le coût des voyages scolaires, quatre familles sur dix ayant des difficultés à les payer, selon un sondage récent réalisé par l’organisation. Sondée sur un éventuel plafonnement de ces frais, Mme Glatigny s’est toutefois montrée prudente. « Je ne voudrais pas qu’un établissement ne puisse plus mener un projet pédagogique particulier parce qu’il y a un seuil », a-t-elle dit, citant le cas d’une école qui prépare durant plusieurs années un voyage de classe au Bénin pour ses élèves. « Je serai attentive aux effets pervers potentiels (d’un éventuel plafonnement du coût des voyages scolaires, NDLR) », a conclu la ministre.

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