Plus de 4.300 candidats attendus vendredi pour le premier concours d’entrée en médecine
Le premier concours d’entrée en faculté de médecine et de dentisterie se tient vendredi, à Brussels Expo. Plus de 4.300 candidats sont attendus.
Plus de 4.300 candidats prendront part au premier concours d’entrée en faculté de médecine et de dentisterie dont la première édition se tiendra ce vendredi 25 août à Brussels Expo sur le plateau du Heysel, a indiqué mardi l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares).
Les candidats sont attendus dès 7h30 pour un examen écrit qui se tiendra entre 9h30 et 17h00. Celui-ci comptera 80 questions à choix multiples portant chacune sur l’une des 6 matières fixées par décret et réparties en 2 catégories : « connaissance et compréhension des matières scientifiques » et « communication et analyse critique de l’information ».
Depuis 2017, la Fédération Wallonie-Bruxelles organisait un examen d’entrée qui laissait entrer dans ces filières tous ceux qui réussissaient l’épreuve de sélection. En échange d’un relèvement des numéros Inami dévolus aux médecins francophones, la FWB a accepté l’an dernier de transformer son examen en concours d’entrée, lequel n’ouvrira les portes des facultés de médecine et de dentisterie qu’à un nombre prédéterminé de lauréats.
Sur les plus de 4.000 candidats, seuls les 1.543 meilleurs seront autorisés cette année à entamer ces études. Sur ces 1.543 étudiants admissibles, 1.366 le seront pour la médecine et 177 pour la dentisterie.
Pour mémoire, l’an dernier, seuls 869 jeunes avaient réussi l’examen d’entrée.
Pour les étudiants francophones qui entameront cette année ces études, le Fédéral a réservé 929 numéros Inami pour la filière de médecine et 106 pour celle de dentisterie. Plus élevé que le nombre de quotas prévus, le nombre d’admissibles tient compte d’un « taux de déperdition« , c’est-à-dire d’un nombre estimé d’étudiants qui ne s’inscriront finalement pas dans ces études, qui ne les finiront pas, ou qui ne poursuivront pas en Belgique une formation conduisant à un titre professionnel particulier.
Le nombre de candidats non-résidents qui seront admis a lui été réduit à 15% du nombre total d’admissibles, contre 30% jusqu’ici.