A trois jours de la rentrée des classes en Flandre, un directeur sur quatre est encore à la recherche d’au moins un enseignant. Une école sur dix a encore vu partir au moins un enseignant pendant les vacances d’été.
Un directeur d’école sur quatre est encore à la recherche d’au moins un enseignant, rapporte la coupole flamande de l’enseignement des villes et communes (Onderwijskoepel van steden en gemeenten – OVSG). Une école sur dix a encore vu partir au moins un enseignant pendant les vacances d’été.
Six directions sur dix déclarent que la pénurie d’enseignants dans leur école est aussi importante (32%) ou plus importante (28%) que l’an dernier. Seules 17% affirment que le manque de personnel est moins important, tandis que 23% disent ne pas être confrontées à ce problème.
Cette pénurie a notamment des répercussions sur la capacité d’accueil des établissements scolaires et sur la création de nouvelles options, selon une direction d’école sur cinq.
Le ministre de tutelle, Ben Weyts (N-VA), a déjà pris une série de mesures pour tenter de pallier la pénurie d’enseignants, en lançant par exemple trois nouveaux profils : l’enseignant invité, l’enseignant avec un « contrat de service » et l’enseignant spécialisé ou expert.
L’enquête de l’OVSG, menée du lundi 21 août au lundi 28 août auprès de 362 directrices et directeurs d’école, montre que ces derniers trouvent l’ensemble des règles beaucoup trop complexes pour mettre en œuvre une gestion du personnel flexible et organiser des solutions pour faire face à la pénurie. Étonnamment, seuls 4% des directions prévoient de recourir à des enseignants spécialisés.
