Les instances de l’université de Mons (UMons) ont annoncé, jeudi, la concrétisation pour la rentrée académique 2024 du lancement d’un Master en médecine. « C’est une réalité et nous en sommes très heureux », a expliqué le recteur Philippe Dubois. « Ce master est une codiplomation avec l’ULB. Nous pourrons dès lors offrir la possibilité de poursuivre ses études en médecine, après le Bachelier, par un Master de 180 crédits à Mons. »
Après plusieurs semaines de négociations et de tensions, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles était parvenu, le 25 mars, à un accord sur le dossier des habilitations. Les 57 habilitations sollicitées, y compris celles des Masters en médecine de l’UMons et de l’université de Namur, ont été accordées.
« On a pu entendre certaines contre-vérités à l’encontre du Master en médecine UMons-ULB concernant le non-financement. Il y a eu abus de langage. Il faut faire comprendre aux parents, aux étudiants en bachelier à Mons et aux futurs étudiants que le financement est réel, ce ne sera pas un Master au rabais. Un étudiant inscrit en Master à Mons aura le même financement qu’un étudiant en Master de l’ULB. Nous aurions, certes, pu prétendre, et nous ne l’avions pas fait, à un surfinancement de 15 % supplémentaire sur base de la taille de l’UMons, relativement plus petite que d’autres universités, comme l’UCLouvain ou l’ULg. »
Les cours de Master commenceront dès la rentrée académique 2024 à Mons. « Le Master se déroulera intégralement à Mons, les stages, qui représentent 80 % du Master, se dérouleront dans les hôpitaux hainuyers qui partagent des lits universitaires venant de l’hôpital académique Erasme à Bruxelles. Une partie des stages se déroulera chez des médecins généralistes en Hainaut pour, après coup, pouvoir essayer de les stabiliser dans leur succession en médecine générale en Hainaut. »
