Inquiétudes parents élèves septième année secondaire
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Grève dans l’enseignement: les parents inquiets sur les questions liées la septième année

En marge du premier de deux jours de grève des enseignants, lundi, les parents de l’enseignement catholique tiennent à exprimer aussi certaines de leurs inquiétudes quant aux dernières réformes annoncées. Ce sont en particulier les changements pour la septième secondaire qui semblent créer des remous.

Le décret-programme voté en décembre dernier, qui vise entre autres à mieux organiser l’enseignement et la formation professionnelle, prévoit de renvoyer vers d’autres formes d’enseignement les jeunes qui ont en poche leur CESS (pour la 7e professionnelle) ou un certificat de qualification (pour la 7e technique de qualification). Plutôt que de poursuivre avec une septième année, ils devraient se diriger par exemple vers le supérieur ou vers l' »enseignement pour adultes« , ce qu’on appelait jusqu’à il y a peu l’enseignement de promotion sociale. Des exceptions sont toutefois prévues dans des branches spécifiques. 

L’Ufapec, qui regroupe les associations de parents de l’enseignement catholique, relaie des « inquiétudes croissantes » en ses rangs. Certains des jeunes qui visaient une septième année « ne sont pas assurés de trouver dans l’enseignement pour adultes et les organes de formation professionnelles la formation dispensée dans ces septièmes. Aucun cadastre ne vient aujourd’hui leur indiquer où ils pourraient se rendre », a affirmé l’Ufapec lundi, dans un communiqué. 

La semaine dernière, la ministre de l’Éducation et de l’Enseignement de Promotion Sociale, Valérie Glatigny, a indiqué au Parlement qu’un tel cadastre des formations est « en cours de finalisation ». 

L’Ufapec regrette aussi le manque d’information « quant aux impacts financiers pour le portefeuille des familles ». « Il faut rappeler que les élèves qui fréquentent une septième année sont dans une démarche de réussite scolaire et de professionnalisation qui les mettent dans la situation d’être engagés directement et d’être très vite performants. Des parents voient leurs enfants découragés et déçus dans leurs objectifs », a conclu l’Ufapec.

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