Evaluation des enseignants: la ministre Caroline Désir déterminée à « mener les négociations à leur terme »
La ministre de l’Enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), Caroline Désir, s’est dite « déterminée à mener les négociations sur la procédure d’évaluation des enseignants à leur terme », mardi, lors d’une interpellation en commission du parlement de la FWB. Un deuxième tour de négociations trilatérales, entre la ministre, les syndicats et les Pouvoirs organisateurs (PO) aura lieu durant la deuxième quinzaine de mars.
Nous avons d’abord eu plusieurs réunions bilatérales avec les acteurs de l’enseignement qui ont débouché sur quinze améliorations du dispositif pour répondre à leurs attentes, notamment des clarifications qui excluent une évaluation par les pairs« , a expliqué la ministre. « Le 13 février, les syndicats sont venus avec de nouvelles propositions et je présenterai mes réponses à ces propositions jeudi, devant le gouvernement. Un deuxième tour de négociations aura ensuite lieu durant la deuxième quinzaine de mars ».
Face à l’annonce du syndicat Setca-SEL de la suspension de sa participation au comité de concertation du Pacte d’excellence, Caroline Désir a rappelé qu’il s’agissait avant tout d’un dispositif de soutien et d’accompagnement. La ministre a également insisté sur le fait qu’une éventuelle exclusion ne pourrait se faire qu’après une longue procédure en cas de manquements répétés et de mauvaise volonté manifeste de la part de l’enseignant. « On a besoin de ce nouveau décret pour rassurer et retenir les jeunes enseignants », a conclu la ministre Caroline Désir.
Les syndicats de l’enseignement ont engagé un mouvement de protestation depuis plus d’un an. Ils réclament des avancées sur la taille des classes (le nombre maximal d’élèves face aux enseignants) et rejettent le projet de réforme de l’évaluation des profs et directions, notamment en raison de la possibilité de licenciement d’un enseignant en cas d’évaluation finale négative.