Quelque 200 manifestants se sont rassemblés mardi à Bruxelles pour dénoncer le décret Paysage. L’action était organisée par la Fédération des étudiants francophones (FEF).
A l’appel de la fédération des étudiants francophones (FEF), quelque 200 personnes ont manifesté mardi après-midi dans le centre de Bruxelles pour dénoncer la précarité étudiante grandissante et le risque de voir certains étudiants exclus de l’enseignement supérieur à la rentrée prochaine.
Partis de la gare centrale, le cortège a rallié la place Surlet de Chokier, siège du gouvernement de la Fédération. Une petite délégation a été reçue au cabinet de la ministre-présidente Elisabeth Degryse (Engagés).
La FEF s’inquiète des conséquences du décret Paysage, tel que réformé sous la précédente législature par la ministre Glatigny et qui resserre les conditions de réussite pour les étudiants.
L’an dernier, une majorité alternative PS-Ecolo-PTB avait assoupli ces règles (ce qui avait fait chuter la majorité PS-MR-Ecolo, ndlr), mais cette adaptation ne valait que pour la seule année 24-25. Pour l’année académique à venir, ce sont à nouveau les « règles Glatigny » qui seront d’application.
La FEF craint que celles-ci n’entraînent en septembre prochain des « exclusions massives » d’étudiants, surtout parmi ceux issus de milieux socio-économiquement défavorisés où le cumul avec un job étudiant est souvent une nécessité.
L’action s’est déroulée sans incident.
