Kristof Calvo © Belga

Élections européennes: les jeunes de 16 ans bientôt autorisés à voter

Les citoyens pourront exprimer leur vote à partir de 16 ans aux lors des élections européennes, a annoncé jeudi le député Kristof Calvo (Ecolo-Groen) dans un communiqué.

Cette réforme était prévue dans l’accord de gouvernement Vivaldi et a reçu jeudi le feu vert du conseil des ministres.

Lorsque la loi aura passé le cap du parlement, quelque 270.000 jeunes âgés de 16 à 18 ans pourront participer à l’élection du parlement européen.

« C’est un choix résolument positif pour plus de démocratie, pour plus d’Europe et pour les jeunes générations. Plus vite nous transposerons cet accord dans la loi, plus vite nous pourrons impliquer les jeunes dans les discussions politiques concernant leur avenir et lancer une large campagne d’information et de sensibilisation », explique Guillaume Defossé, député fédéral Ecolo, dans un communiqué publié par les Verts francophones. « Avec la Vivaldi, nous faisons du renouveau démocratique une priorité. En ce qui nous concerne, il s’agit d’une première avancée dans ce que nous espérons être une longue série de mesures ambitieuses », conclut-il.

En 2015, Ecolo-Groen avait déjà présenté une proposition de loi visant à abaisser l’âge du droit de vote à 16 ans, rappellent les verts. « Aujourd’hui (jeudi), six ans plus tard, les ministres et les députés signeront symboliquement le texte législatif dans l’hémicycle en présence de nombreux jeunes », ajoutent-ils.

La Belgique deviendra le troisième pays européen, après l’Autriche et Malte, à abaisser l’âge du droit de vote à 16 ans. En Grèce, les jeunes âgés de 17 ans et plus pourront voter lors des élections au Parlement européen.

La Vivaldi a également déposé une proposition de loi visant à abaisser de 21 à 18 ans l’âge minimum pour se porter candidat aux élections européennes.

« C’était un engagement du gouvernement à sa formation, il est tenu. Aujourd’hui, nous donnons aux jeunes à partir de 16 ans la possibilité de prendre pleinement part au débat public européen. Il s’agit d’un premier pas formel vers la citoyenneté européenne. C’est fondamental, car l’UE règle des pans entiers de notre quotidien », a commenté la ministre des Affaires Etrangères et des Affaires européennes, Sophie Wilmès dans un communiqué.

Pour la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden, « en donnant aux jeunes l’opportunité de participer à notre démocratie, nous les encourageons à s’intéresser à la politique. Les jeunes sont l’avenir, et ils pourront désormais contribuer à façonner l’avenir de l’Europe. En tant que ministre du Renouveau démocratique, je suis ravie que nous franchissions une nouvelle étape dans le renforcement de la démocratie. »

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