La ministre de l'Aide à la jeunesse Valérie Glatigny

Deux millions d’euros pour les associations de jeunesse frappées par les inondations

Le Vif

Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Pierre-Yves Jeholet et la ministre de l’Aide à la jeunesse Valérie Glatigny se sont rendus vendredi en fin de matinée dans deux centres de jeunes à Trooz et Chaudfontaine afin de se rendre compte des difficultés que rencontrent les associations touchées par les inondations de juillet 2021. À cette occasion, ils ont annoncé l’octroi de moyens financiers.

Les deux ministres ont visité les locaux du Centre de Rencontre et d’Hébergement (CRH) de Nessonvaux, détruits par les flots, puis ceux de la Maison de Jeunes NOVA, inondés. Les représentants de différentes associations travaillant avec les jeunes étaient présents pour leur faire part des difficultés de leur quotidien. La question de la qualité de l’accueil des jeunes reste fort présente.

« Il va falloir voir quelles sont les modalités exactes d’application de ce mécanisme financier. On a été entendu, je pense », a commenté Yves Reuchamps, coordinateur de la Maison des Récollets à Verviers. « Que ce soit chez nous ou dans les autres maisons de jeunes, on a besoin exclusivement de moyens matériels, car on a perdu beaucoup pendant les inondations. Pour certains, il faut aussi un soutien pour alléger les coûts des rénovations à entreprendre.« 

Les deux ministres MR ont annoncé qu’un budget de 2 millions d’euros allait être débloqué. Les modalités d’utilisation de ce budget devraient être arrêtées d’ici carnaval dans une circulaire qui sera présentée au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. « C’est un montant qui est réservé sur un fonds d’urgence pour les inondations pour toutes les structures jeunesse qui ont été impactées », a précisé Valérie Glatigny. « L’objectif est de couvrir du matériel qui n’a pas été couvert par les assurances, par exemple du matériel sonore, informatique ».

Les associations ont par ailleurs fait part d’un traumatisme chez certains jeunes, une information qui a touché la ministre. « Un jeune qui a un réseau autour de lui va mieux, c’est vraiment crucial de lui permettre d’avoir des interactions dans des maisons », a-t-elle ajouté.

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