Carte blanche
Dette publique : la grande imposture …
Sur les conseils d’un ami de plus en plus gêné de ma dérive gauchiste et soucieux de me remettre sur le droit chemin du « réalisme économique » (sic !), j’ai profité d’un dimanche matin venteux pour lire un article de 2013 paru dans la revue Contrepoints sous la plume de Dréan, illustre représentant de l’ultralibérale école autrichienne et j’ai enchaîné avec un article de juillet 2013 d’un certain Johan van Overtveldt alors Rédacteur en Chef du Journal Trends et recyclé par l’Histoire en Ministre N-VA des Finances.
Horrifié, j’y ai appris que la rumeur ne serait pas un hoax !
Oui, Mesdames et Messieurs, nous sommes bel et bien au bord du gouffre !
Tellement proches d’y choir qu’il devient urgent de liquider l’Etat dont le train de vie délirant serait la cause de tous nos maux …
Il aurait bien du mal à le nier, le bougre …
Jugez plutôt !
Selon Dréan, chaque belge a désormais 33.256 euros de dette publique accrochée à son faire-part de naissance, après quoi il paie presque 60 % d’impôts toute sa vie pour alimenter cette espèce d’infernale pyramide de Ponzi qu’il a construite de ses propres mains, cette obstination à vivre au-dessus de ses moyens par tous les moyens. A ce train-là -toujours selon notre homme – nous devrions bientôt recourir à des emprunts auxquels les épargnants seraient tenus de souscrire (avant la grande saisie à la Chypriote si nous ne sommes pas sages !). Comme des héroïnomanes qui hypothèquent leurs biens pour s’acheter leur poudre d’oubli, nous serions bientôt à la rue des Marchés, montrés du doigt par le monde entier.
Le Chief Economist de la NV-A complète ce sombre tableau et assène que si l’on ajoute la valeur de la dette explicite (celle que nous sommes tenus de rembourser contractuellement) à celle de la dette implicite (la charge croissante de la sécurité sociale, des pensions et des autres obligations collectives), l’ardoise de chaque belge ne s’élèverait pas à 33.000 euros (plus de 100 % du PIB), mais à 200.000 euros (plus de 600 % du PIB !). En filigrane, il faut comprendre que sans croissance économique vigoureuse, le modèle de l’Etat Providence n’est plus viable et qu’il vaut mieux le détruire avant qu’un défaut généralisé de remboursements de dettes souveraines ne vienne faire exploser le système et ne condamne la vraie, la bonne, la vertueuse économie des entreprises privées à boire le bouillon une fois de plus. D’ailleurs l’exemple de la Grèce est là pour nous rappeler à quoi en sont finalement réduits les mauvais élèves !
Je n’avais encore bu qu’un café et je me suis laissé bercer par ce discours inlassablement seriné depuis dix ans par les médias et la majeure partie des politiques. J’ai même failli me suicider à l’idée d’avoir si longtemps débité des bobards à mes semblables en danger. Puis, m’étant souvenu, au deuxième expresso, qu’en 2008 ce ne sont pas les banques qui ont volé au secours de l’Etat malade, mais le contraire, et que cela a coûté aux belges plus de 9 milliards d’euros, ayant relu que la dette grecque a déjà rapporté plus de 150 milliards d’euros à ses créanciers privés (et indirectement 100 milliards à l’Allemagne comme l’a démontré le prestigieux Institut Leibniz) sans qu’elle ait encore coûté un centime à la moindre banque privée, j’ai siroté un troisième café, relu patiemment mes notes, feuilleté mes bookmarks et Dieu merci, j’ai retrouvé tout ce qui suit :
Le jeu des sept erreurs
- Estimer avec une telle précision la charge de la dette implicite relève de l’escroquerie intellectuelle qualifiée, d’une part parce que les économistes divergent sur la question de savoir ce qu’il faut y placer (seulement les retraites ou aussi les soins de santé et les investissements en infrastructure ?), ensuite parce que chaque gouvernement a le droit d’adapter ses politiques à la réalité au fil des législatures (allonger les carrières par exemple ou remplacer tous les revenus de substitution par un seul qui soit universel) et enfin parce que faire mine de prévoir avec vingt ans d’avance les chiffres de la croissance, de la démographie, de l’inflation, des taux de change ou des taux d’intérêt relève davantage de l’astrologie que de la prévision statistique.
- En ce qui concerne la dette explicite (celle que nous avons déjà contractée), il est absolument mensonger de la comparer à une dette privée (même si nous verrons par la suite que le fond du problème réside en partie dans sa privatisation croissante depuis une quarantaine d’années). Même s’il existe des fluctuations (volontaires ou involontaires) du montant total emprunté, l’Etat ne rembourse JAMAIS sa dette, il la refinance. Affirmer que chaque belge devra un jour rembourser 33.000 euros est donc une information fausse uniquement destinée à semer une panique sur laquelle greffer ensuite des postulats idéologiques bien précis. Ce que chaque belge rembourse chaque année, ce ne sont que les intérêts de ladite dette (et aucunement le capital). Or, ces intérêts (en régression continue depuis les années 90) s’élèvent à 10.15 milliards d’euros (moins de 1.000 euros par an et par citoyen) ce qui est bien loin des 33.000 agités comme un épouvantail par certains.
- Le rapport entre la dette belge et le PIB annuel était de 1,13 en 1984, de 1,37 en 1993, de 0,84 en 2007 et il frôle à présent les 1,11 sans pourtant rattraper son niveau d’il y a … 23 ans. Et comme au cours des 30 dernières années, l’IDH de la Belgique a presque constamment progressé (sauf au cours des dix dernières années où la liquidation des services sociaux de l’Etat a produit ses effets tragiques), c’est qu’une dette relativement élevée n’est pas forcément un handicap à la croissance du bien-être dans un pays au tissu économique industrieux et diversifié.
- La Dette Belge, présentée comme un terrible frein à la reprise de la croissance, n’a jamais coûté si peu qu’aujourd’hui à chaque citoyen et à chaque entreprise. Alors que le service de la dette a culminé à 30 milliards d’euros par an en 1996, il n’est plus aujourd’hui que de 10.15 milliards (alors que nous sommes un million de plus), ce qui représente une diminution de 272 % en 20 ans (et une lente remontée des taux d’intérêt ne viendra pas changer cette donne à moyen terme). C’est le résultat de l’érosion constante des taux d’intérêt depuis 30 ans, mais aussi de la confiance solide que notre pays inspire aux créanciers du monde entier.
- En 1983, la part des Dépenses Publiques dans le PIB était de 51 % et ce chiffre est aussi la moyenne de cette part au cours des trente années suivantes (53 % en 2018). Plus croquignolesque encore : en trente ans la courbe de la dette a toujours été inversement proportionnelle à la dépense publique. Ces deux éléments montrent que, contrairement à deux lieux communs archi-faux, l’Etat n’est pas cet ogre boulimique et irresponsable que les néolibéraux dénoncent et d’autre part que plus on le déplume, plus sa dette augmente, mais est-ce vraiment étonnant ? Au rayon des curiosités, on épinglera aussi qu’en 1993, il y avait 73 fonctionnaires pour 1000 habitants en Belgique et qu’il y en a 74 en 2015, soit exactement le même nombre … qu’aux Etats-Unis pourtant réputés ultralibéraux. On soulignera enfin qu’au Danemark, il y a 140 fonctionnaires pour 1.000 habitants (le double de chez nous), ce qui n’empêche pas ce pays d’être en croissance et d’afficher une dette d’à peine 34 % de son PIB.
- Jusqu’au début des années 70, l’industrie lourde détenait le pouvoir (déclenchant une guerre de temps en temps pour liquider ses invendus d’acier) et les Etats empruntaient sans frais à leurs banques nationales. Mais les sommes amassées par les industriels furent si colossales que se développa une industrie parallèle, purement financière, uniquement fondée sur la spéculation, dont le pouvoir grandissant avait soif de conquérir le monde. Ce fut la patiente émergence d’un dieu polymorphe à la fois unique et pluriel (que nous nommerons ci-après « Les Marchés ») et dont nous connaissons désormais la puissance en termes d’esclavage collectif. Son catéchisme ? Le néo-libéralisme issu de diverses Ecoles d’après-guerre (Société du Mont Pèlerin, Ecole de Chicago, Atlantis Network, Libera …). Son but ? Privatiser toutes les activités (y compris la formation, la santé, l’environnement, la sécurité, la justice) sous le prétexte que Les Marchés s’autorégulent de façon vertueuse alors que l’état serait dépensier, inefficace et globalement nocif à l’augmentation de la prospérité collective et des libertés individuelles. En Europe, c’est la France qui, la première, tombera dans ce grossier panneau : une des mesures phares du premier gouvernement Messmer fut la Loi 73-7 du 3 janvier 1973 qui obligeait l’Etat Français à se financer exclusivement auprès d’institutions privées. Les autres pays allaient suivre dans les années 80 sous l’impulsion des Reagan, Thatcher et autres géniaux visionnaires du bonheur collectif. Le Coup d’Etat Suprême des Marchés aura lieu lors du vote de l’Article 123 du Traité de Lisbonne en 2009 qui stipule : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. » Puisque c’est l’émission de dette qui crée la monnaie, cela veut dire en d’autres termes que tous les Etats de l’Union ont confié à des opérateurs privés (uniquement intéressés par la rétribution de leurs quelques actionnaires) le soin de créer la monnaie de 500 millions de citoyens et donc aussi de décider des taux d’intérêt qu’elle génère (ce sont les agences de notation – privées ! – qui les dictent implicitement !). On peut comprendre qu’ils aient eu à coeur de fêter cela dignement ! Dans les années 80, la Belgique a refinancé sa dette à des taux allant jusqu’à 14 %. Une étude d’Olivier Bonfond d’Econosphères, relayé par le Soir, démontre que si le pays avait pu, comme auparavant, se refinancer auprès de sa banque nationale à un taux égal à l’inflation annuelle, la dette belge ne serait pas égale aujourd’hui à 110 % du PIB, mais à 50 % (186 milliards auraient été économisés). Notons enfin que le Quantitative Easing mis en place depuis 4 ans par la BCE (et qui a déjà coûté 2.600 milliards d’euros) respecte à la lettre les Traités Européens : une banque privée peut se refinancer à 0 % d’intérêt auprès de la BCE et ensuite prêter cet argent au Portugal à 2% % puisque, en tant qu’Etat, il n’a pas accès aux prêts de la BCE.
- Tout le monde connaît l’étude de 2010 de Reinhart et Rogoff (Harvard) qui démontraient qu’en dessous de 90 % du PIB, une dette publique n’avait pas trop de conséquences sur la croissance d’un pays, mais qu’une fois ce seuil franchi, elle avait toujours conduit après 1945 à des récessions de 0.1 % en moyenne. Ce terrible constat fut triomphalement utilisé par tous les tenants de l’austérité. On se souvient par exemple d’une lettre d’Oli Rehn aux dirigeants européens les enjoignant à réduire leurs dépenses de façon drastique et citant cette étude pour le justifier. Seul petit problème : il manquait des données dans les tableaux Excel de nos brillants trouveurs et certaines formules étaient carrément fausses. Après encodage des données manquantes et corrections des âneries, il apparut que les pays qui ont une dette publique entre 90 % et 120 % du PIB ont un taux de croissance de 2,4 % en moyenne depuis 70 ans et qu’il reste de 1,6 % au-delà de 120 % d’endettement. Le FMI a d’ailleurs fini par publier, en 2012, un correctif cinglant où l’Institution affirme « qu’il n’y a pas de seuil particulier qui précède toujours des performances de croissance inférieure à la normale ».
Zachée, descends vite de ton arbre ! (Luc, 19, 5)
Selon Dréan, le belge paie environ 60 % d’impôts par an, ce qui est gigantesque.
Ce qu’il oublie soigneusement de dire c’est que tous les belges sont loin de connaître ce triste sort.
En effet, selon diverses sources, la fraude fiscale s’élève, en Belgique, à 20 milliards d’euros par an.
D’ailleurs, échapper à l’impôt n’est pas toujours une activité délictueuse. Selon Gilles Quoistiaux du journal Trends, les 500 plus grandes entreprises de Belgique n’ont payé que 5,44 % d’impôts en 2011 et ce en toute légalité. Cela signifie concrètement que, sur les 55 milliards de bénéfices qu’elles ont engrangés grâce au travail et à la consommation de tous, elles n’ont payé que 3 milliards d’impôts, montant très éloigné des 18,7 milliards dont elles se seraient acquittées si elles avaient été taxées au même taux que l’épicier du coin, soit 34 %.
On constate d’ailleurs le même phénomène en ce qui concerne la TVA. Alors qu’en Nouvelle-Zélande, les produits et services sont soumis à 100 % à la TVA, en Europe, seuls 54 % d’entre eux sont soumis à la cette taxe suite à diverses exemptions (les avocats n’y sont par exemple soumis en Belgique que depuis peu). C’est dommage car la TVA est une taxe très juste, très écologique, très locale et très simple à enrôler. Comme l’explique brillamment le Trends du 02/02/2012 sous la plume de Peter Vandendriessche « Ces mesures faussent la libre concurrence et ont un impact négatif sur les finances publiques. Notre pays, par exemple, engrange à peine 45 % des impôts indirects qu’il pourrait percevoir. Cela représente 20,46 milliards d’euros de revenus en moins pour le Trésor. »
Les lecteurs attentifs auront déjà réalisé l’addition. Si l’on ajoute les sommes de la fraude à celle des exemptions d’impôts en tous genres, l’on obtient le total intergalactique de 56,16 milliards d’euros … soit presque exactement le montant total du budget Fédéral 2016 (57 milliards d’euros).
Cette situation est intolérable à plus d’un titre :
Comment justifier les musées où il pleut, les tunnels en ruines, les prisons du tiers-monde, les écoles délabrées, les allocataires sociaux privés de leurs droits, la Justice sous-financée, la sécurité nationale et publique négligée, les malades remis au travail et toutes les autres aberrations sociales dont nous sommes les victimes (et les commanditaires à travers nos votes angoissés) alors que nous pourrions, SANS AUCUN RECOURS A L’EMPRUNT, doubler le budget de l’Etat ou y investir bien davantage tout en remboursant notre dette en quelques années (car si quelque chose est exact dans la critique de la dette, c’est l’absurdité de verser 10 milliards d’intérêts par an à des banques privées) ?
Comment pouvons-nous construire une société équitable et prospère sur des fondations régulatoires où certains paient la TVA et d’autres pas, où certaines entreprises sont soumises à l’Isoc et d’autres pas (les intercommunales par exemple), où certaines entreprises qui vendent des produits similaires (mettons de la bière) paient 5 % d’impôts tandis que certaines (les micro-brasseries) en paient 34 et que le travailleur belge moyen en paie 60 ? Comment pouvons-nous nous sentir unis par un projet commun alors que le travailleur qui déclare ses kilomètres est contrôlé par le fisc tandis que celles qui planquent leur pognon au Panama ou ailleurs ne sont presque jamais inquiétées ?
N’est-il pas temps qu’une force surnaturelle pousse Zachée à descendre de son arbre et à faire son boulot comme il le devrait ?
Sans cela, il y a fort à parier que les mouvements sociaux et les votes protestataires en tous genres conduisent au pouvoir des forces obscures que nous pensions ne jamais revoir et dont les recettes tragiques sont malheureusement trop connues.
Pauvres petits belges riches !
Même si nous décidions de tendre vers une dette 0 et qu’il nous faille par conséquent rembourser 33.000 euros chacun (ce qui n’est jamais que le prix d’une bagnole très moyenne tous comptes faits … !), il resterait pourtant faux d’affirmer qu’il s’agit de la dette de chaque belge à moins de considérer que le capital privé ne fait pas partie du patrimoine global commun.
Car de ce côté-là, c’est plutôt Byzance que Jéricho !
Jugez plutôt, bonnes gens !
Le patrimoine financier des belges s’élevait, en 2019, à 1.350 milliards d’euros et leur patrimoine immobilier à 1.200 milliards.
Soit au total 2.550 milliards d’euros.
Notons au passage que ce trésor n’a cessé de croître au cours des 20 dernières années malgré la prétendue agonie de l’Etat et qu’il ne tient pas compte des sommes astronomiques que les belges, grands fraudeurs devant l’Eternel (loué soit Son Saint Nom), ont planquées à l’étranger ni des actifs détenus par les entreprises.
Notons enfin que ce magot représente 230.000 euros par citoyen, six fois le PIB du pays, 50 fois son budget annuel ET PLUS DE SIX FOIS SA DETTE.
Loin de moi l’idée de proposer quelque confiscation de ces ressources que ce soit. Je constate juste que si l’on déduit du patrimoine de chacun sa part de la dette que nous avons contractée tous ensemble, chaque belge reste riche de 200.000 euros, ce qui n’est pas trop mal (sachant tout ce qu’une moyenne peut cacher d’inégalités) …
Je constate aussi que ces moyens gigantesques sont généralement investis par nos concitoyens dans des banques privées (dans lesquelles ils sont sûrs de récupérer leur argent puisque elles bénéficient de la garantie de l’Etat) plutôt que dans l’Etat lui-même, jugé peu fiable (cherchez l’erreur !).
A l’heure où tant de services (qui pourraient être rentables s’ils étaient bien gérés) sont laissés à l’abandon (développement d’énergies durables, modernisation du réseau électrique, développement de transports publics de qualité, refinancement de la recherche et des écoles supérieures), ne serait-il pas intelligent de capter une partie de cette épargne stérile, de l’investir dans ces domaines, puis de la rémunérer convenablement ?
Peut-être ce mouvement serait-il de nature à relancer l’activité et surtout, à rendre confiance aux citoyens dans une invention bien plus vieille que le néo-libéralisme : la Nation.
Benoit Lhoest
Sources
https://www.nbb.be/doc/ts/publications/economicreview/2013/revecoii2013_h3.pdf
http://www.slate.fr/tribune/86431/dette-publique
André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder, La dette publique, une affaire rentable, Editions Yves Michel, 2008
http://www.despasperdus.com/index.php?post/2011/11/24/l-invention-de-la-dette
http://www.onveutsavoir.be/d-ou-vient-la-dette.php
https://www.contrepoints.org/2013/06/27/129167-dette-publique-belge-les-lendemains-qui-dechantent
http://www.econospheres.be/La-dette-belge-pourrait-etre-en
http://www.debtagency.be/fr_data_public_finances.htm
http://www.auditcitoyen.be/belgique-60-milliards-dausterite-en-7-ans-pour-quels-resultats/
http://www.monde-diplomatique.fr/1997/09/BOURDIEU/4435
http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/DURAND/57130
http://finance-watch.org/hot-topics/blog/1482-paradise-papers
https://www.humanite.fr/cest-confirme-lue-est-dirigee-par-un-patron-de-paradis-fiscal-557006
http://plus.lesoir.be/archive/d-20171107-3HVQHZ
http://www.cadtm.org/A-qui-profite-la-dette-grecque-Les
http://www.cadtm.org/Sauvetages-bancaires-en-Belgique
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20190418_01324478/10-15-milliards-de-charge-de-la-dette
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