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Theo Francken espère un accord rapide sur le budget de la Défense

Theo Francken a répété sa volonté de renforcer le développement de l’industrie belge de défense et ses espoirs de trouver rapidement un accord pour renforcer les dépenses belges en matière de défense.

Le ministre Theo Francken (N-VA) espère qu’un cadre budgétaire pour le renforcement des dépenses en matière de défense sera rapidement approuvé, a-t-il déclaré, mercredi, à la Chambre, à l’occasion de la présentation de sa note de politique générale. Les discussions à ce sujet se poursuivront lors d’un kern prévu mercredi midi, a-t-il précisé.

L’accord de gouvernement prévoit d’atteindre la cible fixée par l’Otan de 2% du PIB consacrés aux dépenses de défense d’ici la fin de la législature. Face aux récents développements géopolitiques, Theo Francken et le Premier ministre Bart de Wever ont toutefois indiqué qu’ils souhaitaient accélérer ces investissements, afin d’atteindre cet objectif cette année encore.

Quelque 17 milliards d’euros seraient ainsi nécessaires sur quatre ans. 

29.000 militaires parmi les objectifs de Francken

L’absence actuelle d’accord politique au sujet d’un tel cadre budgétaire a amené l’opposition à s’interroger sur la valeur de l’exposé du ministre. Kjell Vander Elst (Open Vld) a ainsi qualifié les débats de « thérapie occupationnelle ». Raoul Hedebouw (PTB) a, lui, demandé à pouvoir consulter les tableaux budgétaires sur lesquels seront basées ces dépenses supplémentaires. 

« Pour le moment, nous n’avons pas encore abouti à un accord« , a répondu M. Francken. « Nous allons le présenter dès qu’il y en aura un. » Justifiant la nécessité d’accélérer les investissements en matière de défense, le ministre a rappelé les menaces croissantes auxquelles fait face la Belgique, dont un risque de cyberattaques, d’actes de sabotage ou encore d’une déstabilisation des institutions stratégiques présentes sur le territoire. 

M. Francken a ainsi répété sa volonté de renforcer le développement de l’industrie belge de défense, d’investir davantage en matière de cybersécurité, d’ouvrir un moratoire sur la vente des domaines militaires, ou encore d’atteindre le chiffre de 29.000 militaires au sein de l’armée belge d’ici 2029. « Qui veut la paix prépare la guerre », a-t-il résumé.

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