Le chanteur belge Art Sullivan est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l’âge de 69 ans, des suites d’un cancer du pancréas, a annoncé vendredi Marc Pasteger, rédacteur en chef du Soir Mag.
Idole des années ’70, Art Sullivan avait collectionné les tubes dans de nombreux pays. De 1972 à 1978, il avait ainsi sorti « Ensemble », « Petite fille aux yeux bleus », « Adieu sois heureuse », « Une larme d’amour », ou encore « Donne Donne moi ».
Né Marc van Lidth de Jeude le 22 novembre 1950, il avait été repéré par le producteur belge Jacques Verdonck, qui allait l’accompagner tout au long d’un parcours atypique. Si son pays natal ne l’a pas toujours reconnu, d’autres en ont fait une super star.
Ainsi, dès 1974, le Portugal l’a adopté. Art Sullivan devait d’ailleurs y fêter en 2020 ses 45 ans de carrière avec 10 méga spectacles, rappelle Marc Pasteger. Le Brésil, l’Argentine, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne (où il a eu sa propre émission de télévision) ont permis à Art Sullivan de vendre en un peu moins d’un demi-siècle plus de 10 millions de disques, sous format 45 tours, 33 tours et CD. À la fin des années ’70, Art Sullivan avait souhaité s’éloigner de la chanson. Il était parti aux États-Unis, où il avait produit des programmes destinés à la télévision.
De retour en Belgique, il avait continué à s’intéresser à l’image en commercialisant notamment des cassettes VHS consacrées aux grandes villes de Belgique. L’apparition du CD avait marqué un nouveau départ pour Art Sullivan, auteur-compositeur-interprète. Ses anciens succès ont à nouveau emballé les foules et l’ont ainsi remis au-devant de la scène.
Ses parents étaient issus de l’aristocratie. Sa maman était une d’Udekem d’Acoz, comme la reine Mathilde. Cette dernière et Art Sullivan ont ainsi un arrière-grand-père en commun. En 2014, Art Sullivan avait raconté sa « Drôle de vie en chansons » aux éditions La Boîte à Pandore.
