Covid : quelles sont les mesures imposées lors d’un retour de l’étranger ?
Les voyages hors Europe et en zone rouge ne sont plus interdits depuis fin septembre. Ils restent toutefois strictement déconseillés par les autorités. Concrètement, où et comment peut-on encore voyager ?
Lors d’une opération exceptionnelle, Levif.be répond à vos interrogations sur le Covid. Aujourd’hui, nous répondons une question sur les voyages à l’étranger :
Bonjour,
Parmi les mesures prises au dernier comité de concertation, pour ce qui concernait les voyages à l’étranger, la formule était à l’image de la gestion habituelle ces derniers temps : « les voyages à l’étranger ne sont pas interdits, mais fortement déconseillés »
J’aimerais savoir les conditions imposées à ces voyageurs, quelles que soient leurs motivations et sans jugement sur la question. Je pense aux conditions imposées en particulier à leur retour en Belgique et dont on ne parle pas.
Cette lectrice a raison. Les voyages à l’étranger restent fortement déconseillés, mais ne sont pas interdits. Les nouvelles mesures entrées en vigueur ce dimanche à minuit n’ont rien changé aux conditions de voyage.
Toutefois, si vous hésitez encore à partir durant les vacances de Toussaint, avant de choisir votre destination, vérifiez avant tout que le pays dans lequel vous désirez vous rendre accepte les voyageurs belges et à quelle(s) condition(s).
Pour tous les Belges, les zones classées rouges sont strictement déconseillées. Comme vous pouvez le constater sur la carte ci-dessous du SPF Affaires étrangères, il reste très peu de zones orange et aucune zone verte. Il est donc judicieux de redoubler de prudence.
La France et l’Espagne n’acceptent plus les voyageurs non essentiels. Pour aller aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne ou en Suisse, vous devrez respecter une quarantaine. Quant à l’Italie, elle impose aux Belges de présenter un test Covid négatif.
Voyager en zone rouge comporte certains risques
Si vous décidez tout de même de voyager en zone rouge, sachez que ce ne sera pas sans conséquence. Les voyageurs en zones rouges ne pourront pas se prévaloir d’une demande d’assistance consulaire en cas de besoin.
« Les voyageurs doivent être conscients du fait que de nouvelles flambées de COVID à l’étranger peuvent avoir d’importantes répercussions sur leur voyage et qu’un rapatriement ne peut être garanti si des vols commerciaux sont annulés ou des frontières fermées », prévient le SPF Affaires étrangères sur son site internet.
Vérifiez également auprès de votre assurance qu’elle accepte de vous couvrir si vous voyagez dans une zone rouge. Mais sachez que ce n’est pas le cas des mutuelles.
Lire aussi : Covid: faut-il interdire les voyages à l’étranger ?
Mutas, la centrale d’alarme intermutualiste d’assistance voyage, refuse en effet l’assistance aux voyageurs qui se rendent délibérément dans des destinations en zone rouge sur la carte du SPF Affaires étrangères.
Toute personne voyageant vers une destination classée rouge ne pourra donc pas compter sur l’assistance voyage de la plupart des mutualités.
Que faire au retour ?
Ce qui n’a pas changé : 48 heures avant votre retour de voyage, peu importe la couleur de la zone dont vous revenez, vous devez compléter un formulaire d’auto-évaluation, le « Public Health Passenger Locator« . Vous ne devez toutefois pas remplir ce formulaire si votre séjour a duré moins de 48 heures.
Ce qui a changé : les voyageurs de retour de régions classées rouges n’ont plus l’obligation de passer un test, jusqu’au 15 novembre, sauf en cas de symptômes apparents. En fonction des réponses à leur questionnaire d’auto-évaluation, il pourra toutefois leur être imposé de respecter une quarantaine rallongée à 10 jours.
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