Covid: le masque réimposé dans une commune de Bruxelles
Une ordonnance de police impose, depuis le 1er avril et jusqu’à la fin du mois, le port du masque dans les espaces publics fréquentés aux Molenbeekois de plus de 12 ans, selon une information diffusée mercredi par Sudinfo et confirmée par le cabinet de la bourgmestre Catherine Moureaux (PS).
A l’origine de cette décision, une augmentation des infections au coronavirus dans les derniers jours du mois de mars et le ramadan pendant le mois d’avril.
Des zones commerçantes sont visées par la mesure. Il s’agit plus précisément de la rue de Ribaucourt, des chaussées de Ninove et de Gand ainsi que du parvis Saint Jean-Baptiste. Les deux rues des centres de vaccination et de dépistage, les marchés et les espaces dédiés au public dans les bâtiments communaux sont également listés dans l’ordonnance.
En cas d’infraction, l’amende administrative peut atteindre 350 euros.
Cette décision a notamment été motivée par l’augmentation de 16% des contaminations durant la période 22 au 28 mars, comparativement à la semaine précédente. L’imposition du masque vise les lieux à forte affluence.
« Le ramadan a commencé début avril et on a voulu anticiper la concentration des flux dans les artères commerçantes en fin d’après-midi, avant la rupture du jeûne », ajoute le porte-parole de la bourgmestre, Rachid Barghouti. « Il faut aussi tenir compte de la densité de population qui est la nôtre. On a 16.000 personnes au km2 à Molenbeek ». Il appelle à utiliser le masque quand il y a beaucoup de monde autour de soi et que la distanciation sociale n’est pas possible: « C’est la même logique qu’aux heures de pointe dans les transports en commun ».