Georges-Louis Bouchez © belga

Covid: « La peur ne peut pas être le moteur de la décision politique »

Olivier Mouton Journaliste

Au lendemain de l’opération de communication du Premier ministre, le président du MR insiste: « Cela ne veut pas dire que l’on ne doit rien faire ».

L’opération de communication menée lundi après-midi par le Premier ministre, Alexander De Croo (Open VLD), était autant un message de patience à l’attention de la population qu’un signal aux partenaires de sa majorité en vue du Comité de concertation programmé vendredi. De façon impromptue, le locataire du Seize a convoqué les experts et les modèles scientifiques pour présenter quatre scénarions pour l’avenir, démontrant que la menace du variant britannique incitait à ne pas assouplir trop vite les mesures de restriction sanitaire.

Tandis que le président du PS, Paul Magnette, appellait à « arrêter les surenchères qui dressent les secteurs (et les générations) les uns contre les autres » et à « continuer notre stratégie », les libéraux francophones plaident encore et toujours pour des assouplissements. Lundi, déjà, le ministre-président francophone Pierre-Yves Jeholet précisait qu’il demanderait des assouplissements prudents.

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Ce mardi matin, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, repart à la charge sur LN24: « On ne peut pas faire n’importe quoi mais cela ne veut pas dire que l’on doit rien faire!, plaide-t-il. Nous devons regarder toutes les courbes, y compris celles de la santé mentale mise à mal pendant cette crise. »

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Ou encore: « Une vraie démarche scientifique est une démarche qui prend en compte tous les paramètres. Mais surtout, dans la décision politique, nous devons prendre un compte un élément essentie: l’humain! »

Sans oublier ceci: « Il faut remplacer la peur par la pédagogie. La peur ne peut pas être le moteur de la décision politique, les gens ont assez de problèmes! Nous sommes le mouvement des libertés, je le revendique. Nous devons expliquer, pas effrayer. »

Visiblement, le message du Premier ministre a été.. partiellement entendu. « Mais qui a demandé un déconfinement total le 1/03?,précise Bouchez. On semble découvrir que ça n’est pas possible mais personne ne l’a demandé. Des ajustements immédiats sont nécessaires pour préserver l’adhésion de la population et des perspectives HORECA et culture pour le printemps. »

Le Premier ministre, le libéral flamand Alexander De Croo, a quant à lui défendu, mardi matin sur La Première, son « exercice de transparence ». « Il faut prendre les gens au sérieux, pas uniquement les confronter aux décisions prises mais aussi leur expliquer sur quoi on se base », explique-t-il. « Dans un moment d’incertitude, est-ce qu’on doit se fier à des opinions?  » S’il est ressorti de sa conférence de presse qu’il « faut rester prudent en mars », cela ne veut pas dire qu’aucun assouplissement ne peut être décidé ce vendredi, a-t-il tenu à préciser. En revanche c’est bien « en avril et mai » qu’on « pourra faire des pas significatifs en avant au niveau du déconfinement ».

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