La tendance à la baisse se poursuit, selon les chiffres rapportés lors de la conférence de presse de la Cellule de Crise.
Ce jeudi 14 mai, sur 21.686 tests effectués, 356 nouveaux cas ont été rapportés. 248 patients résident en Flandre, 80 en Wallonie et 28 à Bruxelles. Le nombre total de cas confirmés s’élève à 54 644, rapporte la Cellule de crise lors de sa conférence de presse quotidienne.
Actuellement, 1 862 patients sont actuellement hospitalisés. 67 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées au cours des dernières 24h. « Il s’agit d’un tendance à la baisse de 8 % par jour », commente le porte-parole interfédéral.
Au total, 380 patients se trouvent en soins intensifs, soit une diminution de 27 patients au cours des 24 dernières heures. Parmi ceux-ci, deux tiers sont sous assistance respiratoire. La tendance est à la baisse de 4% par jour.
14 301 patients sont sortis de l’hôpital et ont été déclarés guéris depuis le 15 mars, soit une augmentation de 190 au cours des 24 dernières heures.
Le nombre total de décès dans notre pays approche la barre des 9 000, avec 8 959 décès depuis le début de l’épidémie. Ces 24 dernières heures, 56 décès ont été rapportés. La Cellule de crise rapporte une baisse de 6 % par jour du nombre de décès.
Parmi ceux-ci, 35 ont eu lieu à l’hôpital, 21 dans une maison de repos et de soins. Dans ce dernier groupe, 57% ont été confirmés par un test COVID-19.
Sur les 8 959 personnes décédées, 48% sont mortes à l’hôpital, 51% dans une maison de repos et de soins, 0,2% à la maison et 0,4% à un autre endroit. Les décès à l’hôpital sont tous des cas confirmés. Les décès ayant eu lieu dans des maisons de repos et de soins concernent des cas confirmés (23%) ou des cas suspects (77%).
Pas d’augmentation des incapacités de travail
Le porte-parole interfédéral a commencé son exposé par l’évaluation de deux indicateurs importants pour évaluer l’évolution de l’épidémie.
Tout d’abord, « l’incapacité de travail est évaluée sur plus de 80.000 fonctionnaires et permet une évaluation rapide de l’évolution de l’incapacité au sein de la population belge ». Cet indicateur avait donné des informations sur l’évolution très rapide de l’épidémie début mars. « Durant cette dernière semaine, cet indicateur est resté parfaitement stable », rassure le porte-parole.
D’autre part, l’indicateur des infections respiratoires est employé par Sciensano pour évaluer l’importance de l’impact la grippe chaque année. « Cet indicateur n’a pas donné d’évolution péjorative durant la dernière semaine en Belgique », affirme également le porte-parole.
« On peut donc dire que d’un point de vue global, la situation par rapport à cet indicateur reste aussi tout à fait favorable ».
