Marche de protestation à Linkebeek, une ville flamande proche de Bruxelles, commune à facilités le dimanche 18 septembre 2011. Les organisations nationalistes flamandes protestent contre le nouvel accord BHV et soulignent leur crainte que les parties flamandes ne fassent davantage de concessions pendant les négociations fédérales belges alors en cours. © Belga

Communes à facilités: une seule demande pour les documents officiels en français

Le Vif

Les habitants des communes à facilités ne doivent communiquer qu’une seule fois qu’elles souhaitent obtenir leurs documents officiels en français, selon un nouvel arrêt de la Cour de Cassation, cité dans L’Echo et De Tijd mercredi.

La décision fait suite à un incident avec un contribuable francophone en colère résidant dans une commune à facilités: vu qu’il n’a pas reçu en français l’avis d’imposition pour le précompte immobilier, il n’a pas payé. La décision de la Cour de Cassation balaie celle du Conseil d’Etat formulée il y a quelques années et offrant un compromis: les francophones ne devaient alors communiquer leur préférence linguistique que tous les quatre ans.

En dépit de l’arrêt de la Cour de Casssation, pour la ministre flamande de l’Intérieur, Liesbeth Homans (N-VA), « le néerlandais est et reste la langue administrative des communes à facilités ». Les droits des résidents des communes à facilités font depuis des années l’objet de confrontations entre communautés, flamands et francophones divergent dans leurs interprétations.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire