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Comment les inégalités sociales impactent l’espérance de vie

Les groupes sociaux moins favorisés ont une espérance de vie plus courte que les plus favorisés, selon une étude de l’UCLouvain relayée par Le Soir, lundi. La différence peut aller jusqu’à 6,6 années chez les femmes et 9,1 années chez les hommes.

Le professeur Thierry Eggerickx et les chercheurs Jean-Paul Sanderson et Christophe Vandeschrick ont mis au point un indicateur de positionnement social combinant trois critères (auparavant étudiés séparément): le niveau d’étude, la catégorie socioprofessionnelle et les caractéristiques de l’habitation. À chaque individu est attribué un score selon sa position sur chacune des dimensions. La population est ensuite répartie entre quatre parties représentant le groupe social favorisé, le groupe social intermédiaire haut, le groupe social intermédiaire bas et le groupe social défavorisé.

Groupes sociaux

Les hommes bénéficiant de la meilleure position socio-économique, du meilleur niveau d’étude et d’un logement qualitatif vivent près d’une décennie de plus que ceux qui figurent à l’autre bout de l’échelle sociale, selon l’étude.

« Les groupes sociaux favorisés disposent des ressources nécessaires (revenus, connaissances, pouvoirs, réseaux sociaux, etc.) qui peuvent être mobilisées pour lutter efficacement (attitudes préventives, accès aux traitements les plus performants) quel que soit le(s) facteur(s) de risque de mortalité dominant(s) », expliquent les chercheurs.

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