Bousculades au centre d’accueil de réfugiés du Petit-Château à Bruxelles: un arrêt de travail annoncé

Le Vif

La police est intervenue, mardi, pour disperser les demandeurs d’asile qui faisaient la file devant le centre d’accueil du Petit-Château, boulevard du Neuvième de Ligne à Bruxelles. L’attente a dégénéré en bousculade violente parce que chacun des demandeurs souhaitait obtenir l’une des dernières places d’accueil disponibles.

Les demandeurs d’asile ont été contraints, par la police, d’attendre devant le Petit-Château du côté de la petite ceinture, bien que l’entrée se trouve derrière le bâtiment, à la suite de bousculades qui ont eu lieu mardi matin devant cette entrée, provoquant un certain chaos. Une telle situation s’est déjà produite jeudi. Une présence policière est depuis lors instaurée pour superviser la file d’attente à l’extérieur. La situation « fait l’objet d’une évaluation constante », selon Fedasil. « Il existe une concertation permanente entre la Ville de Bruxelles, la police, Fedasil et le cabinet de la Secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration ». 

Les familles, les femmes seules, les mineurs et les personnes vulnérables sont prioritaires pour s’inscrire chaque jour. Les places restantes sont ensuite occupées par des hommes célibataires. C’est lors de cette distribution des places restantes que les choses ont mal tourné mardi. Il y a eu beaucoup de bousculades et plusieurs demandeurs d’asile sont tombés au sol entre et par-dessus les barrières Nadar. En conséquence, la procédure de candidature a été interrompue prématurément.

Le personnel du centre d’accueil Fedasil du Petit-Château à Bruxelles a dès lors décidé de marquer un arrêt de travail, mardi dès 13h00, a appris Belga de diverses sources actives dans l’accompagnement des réfugiés. Cette action fait suite aux incidents qui ont eu lieu ces derniers jours en raison du manque de places d’accueil.

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