Bagarre mortelle à la gare de Zaventem: la police prévoit une assistance aux élèves de l’école proche
Le parquet de Hal-Vilvorde indique dimanche que quatre personnes ont été interpellées pour audition, à la suite de la bagarre mortelle qui a eu lieu vendredi après-midi à la gare de Zaventem, lors de laquelle un jeune homme d’une vingtaine d’années a perdu la vie sur les voies. L’école proche se concerte avec la police et prévoit une assistance aux élèves.
Une personne a pu repartir libre après avoir été entendue, tandis que les trois autres seront présentées au juge d’instruction plus tard dans la journée, précise le parquet. Il s’agit de trois jeunes Bruxellois: un de 22 ans de Berchem-Ste-Agathe, un de 20 ans d’Etterbeek et un de 19 ans d’Anderlecht.
Vendredi, une bagarre entre deux bandes sur les quais de la gare de Zaventem, en milieu d’après-midi, avait mené à la mort d’un jeune percuté par un train à grande vitesse. Trois personnes s’étaient retrouvées sur les rails lors de l’affrontement, un seul des trois jeunes parvenant à quitter la voie à l’approche du train.
Un appel à témoins
Un individu est décédé sur le coup. Le parquet précisait vendredi qu’il n’avait pas encore été identifié avec certitude, mais qu’il s’agirait d’un jeune homme de 23 ans d’Etterbeek. Dimanche, son âge a été revu à 22 ans. Un autre jeune, un Bruxellois de 16 ans, a été grièvement blessé. Le troisième individu impliqué est en fuite et n’a pas encore pu être identifié, précise le parquet.
La police avait communiqué samedi un appel à témoins pour éclaircir les circonstances de l’évènement.
Des messages sont apparus sur les réseaux sociaux, laissant craindre des représailles. Le parquet indique que la police locale et fédérale suit les évènements de près.
L’école proche se concerte avec la police et prévoit une assistance aux élèves
La police locale et la direction de l’école secondaire Zavo, de Zaventem, vont se rencontrer pour une concertation dans l’après-midi de dimanche, indique Kurt Gommers, directeur de l’école. Le but de cette réunion est d’examiner l’éventuel besoin de mesures additionnelles pour garantir la sécurité des étudiants, à la suite de la bagarre mortelle qui a opposé vendredi après-midi deux groupes de jeunes à la gare de Zaventem.
Durant le week-end, des messages ont commencé à circuler, laissant craindre des actions de représailles. « Il n’y a pas de lien direct avec notre école« , souligne le directeur de Zavo. Mais l’établissement scolaire est situé non loin de la gare, et « je ne peux pas garantir qu’aucun élève n’était impliqué dans l’incident ou en contact avec un des jeunes (impliqués) ».
« Beaucoup de nos élèves prennent le train ou le bus à la gare ou sur la place de la gare », ajoute le directeur, selon lequel nombre d’entre eux pourraient avoir été témoins de l’évènement. Lundi, l’école prévoit une aide aux victimes, avec un point de contact pour les élèves qui auraient besoin de parler.
Les inquiétudes quant à une suite des violences de vendredi ont été générées selon Kurt Gommers par une capture d’écran d’environ trois messages, qui a commencé à circuler en ligne. « Mais il n’y a pas d’indication que quelque chose va réellement se passer. (…) Nous sommes en contact étroit avec la police », assure-t-il. Une vingtaine de parents ont cependant contacté le directeur, exprimant leur crainte d’envoyer leur enfant à l’école la semaine prochaine. Un nombre « relativement limité, sur une population de 2.000 élèves ».