Allemagne troubles psychiques
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Allemagne: le suspect de l’attaque à la voiture bélier présentent des signes de troubles psychiques

Selon la ministre de l’Intérieur allemande, Taleb Jawad al-Abdulmohsen, l’auteur présumé de l’attaque à la voiture bélier sur un marché de Noël, présente des troubles psychiques et est «motivé par des théories du complot confuses».

Le gouvernement allemand a fait, lundi, état de « signes » de troubles psychiatriques de l’auteur présumé de l’attaque mortelle à la voiture-bélier du marché de Noël de Magdebourg, dont le comportement reflète un « psychisme pathologique ».

« Ce qui frappe, ce sont les milliers de déclarations » faites par l’agresseur sur les réseaux sociaux « qui indiquent un psychisme pathologique« , a déclaré la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser à l’issue d’une audition devant la commission des Affaires intérieures de la chambre nationale des députés.

Depuis le 20 décembre, l’Allemagne s’interroge sur les raisons qui ont poussé Taleb Jawad al-Abdulmohsen, médecin saoudien de 50 ans venu en Allemagne en 2006, à faucher la foule du marché de Noël à bord d’un puissant véhicule BMW lancé à toute allure. Cette attaque a fait cinq morts et plus de 200 blessés.

C’est la première fois que les autorités font officiellement état de troubles psychiques de l’auteur présumé, arrêté sur les lieux du drame dans sa voiture. Cet homme connu pour ses opinions hostiles à l’islam, qui avait rompu avec sa religion et son pays d’origine, « ne rentre dans aucun schéma antérieur » connu des autorités, a-t-elle aussi souligné. « Il existe des dizaines de milliers de tweets de l’agresseur. C’est la raison pour laquelle tout n’est pas encore sur la table », a indiqué Nancy Faeser. 

Les services de sécurité vont devoir apprendre à mieux appréhender ce profil d’individus « avec des troubles psychiques et souvent motivés par des théories du complot confuses« , a-t-elle encore estimé. Même s' »il aurait certainement été important de procéder à une comparaison des connaissances » au sujet du suspect, collectées dans le passé par différentes autorités nationales et régionales, sans toujours communiquer entre elles, le drame « n’aurait pas pu être évité », a toutefois jugé la ministre.

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