7 BONNES RAISONS d’aimer la Ligue Jupiler
1. Elle recèle de bons joueurs
Pas mal de joueurs évoluant dans notre championnat feraient le bonheur de très bons clubs étrangers. Certains, d’ailleurs, l’ont déjà fait, et d’autres le feront prochainement. C’est le cas de Diables Rouges, comme Vincent Kompany, Eric Deflandre, Philippe Léonard, Bart Goor, MboMpenza, Kevin Vandenbergh et d’autres, mais aussi de certains joueurs étrangers de renom, comme Sergio Conceiçao, Bosko Balaban, Tomislav Butina, Tony Vairelles ou Javier Portillo. Au lieu de les dénigrer, admirons-les.
2. Elle abrite deux équipes qui disputent la Ligue des Champions
Anderlecht et Bruges participent aux poules de la C1 et on trouve cela normal. Pourtant, la France et les Pays-Bas, nos plus proches voisins, n’ont pas davantage de représentants à ce niveau. On diminue les performances des clubs belges en affirmant qu’ils n’ont pas dû éliminer des foudres de guerre. C’est possible. Mais, s’ils ont hérité d’adversaires abordables lors des tours préliminaires, c’est aussi parce que leurs résultats précédents leur ont conféré un statut de têtes de série. Anderlecht n’a pris aucun point la saison dernière ? D’accord, ce n’était pas brillant. Mais c’est exceptionnel et les équipes les plus huppées se sont toujours méfiées d’un déplacement au Parc Astrid. Qu’on se le dise : un championnat dont deux équipes disputent la LC est forcément un bon championnat.
3. Elle offre de perpétuelles oppositions de styles
La Belgique est située au carrefour de plusieurs cultures footballistiques. Les influences sont multiples et aucun autre pays n’offre une telle diversité dans ce domaine. Certaines équipes pratiquent un football de combat, fait de duels physiques, tel qu’on le voit dans les pays britanniques ou nordiques. D’autres, en revanche, sont influencées par le style de jeu à la française, plus technique. Les troisièmes y mêlent un zeste de fantaisie à l’africaine. Cela rend le championnat très intéressant.
4. Elleprésentedegrandesvariétéstactiques
Lorsqu’on est moins habile, moins rapide ou moins puissant, on doit se montrer plus… malin. Les coaches rivalisent d’ingéniosité pour essayer de piéger leurs opposants. On parle encore souvent d’un style belge, qui fait référence aux valeurs sur lesquelles les Diables s’étaient appuyés pour glaner leurs succès dans les années 80, mais celui-ci existe-t-il encore vraiment ? Dans notre championnat, on trouve de tout : des défenses à trois, à quatre ou à cinq ; des défenses de zone et des défenses individuelles ; des systèmes à un, deux ou trois attaquants ; à un, deux ou trois médians récupérateurs.
5. Aucun match n’est facile
Au niveau des rapports de force entre les équipes, on a aussi tendance à se plaindre sans cesse. Selon certains, les équipes de bas de tableau ne valent rien et il serait temps de diminuer le nombre de clubs en D1. Et pourtant… Demandez au Standard si c’est facile d’aller jouer à Zulte-Waregem, à Bruges si c’est facile d’aller jouer au Lierse, à Genk si c’est facile d’aller jouer à Westerlo ou à Anderlecht si c’est facile d’aller jouer au Brussels.
6. On voit beaucoup de buts
La Ligue Jupiler possède l’une des moyennes de buts les plus élevées d’Europe. Certains rétorqueront que c’est l’apanage des petits pays. C’est possible. Mais, pour le spectateur, c’est tout de même plus agréable d’assister à un match à rebondissements qu’à un 0-0.
7. On découvre les talents de demain
Lorsqu’ils sont chez nous, on ne s’en rend pas toujours compte. Pourtant, c’est sur nos pelouses que d’excellents jeunes joueurs ont fait leurs premiers pas dans le football professionnel. La Ligue Jupiler leur a été utile : elle leur a permis d’apprendre les ficelles du métier avant de s’affirmer ailleurs. D’anciens joueurs ivoiriens du championnat de Belgique sont aujourd’hui des stars en France : DidierZokora à Saint-Etienne, Aruna Dindane à Lens, Arthur Boka à Strasbourg, N’Dri Romaric au Mans. John O’Shea, prêté jadis à l’Antwerp et considéré en son temps comme l’un des nombreux joueurs de troisième zone qui ont transité par notre pays, est aujourd’hui titulaire à Manchester United et en équipe nationale irlandaise. Peter Odemwingie joue la Ligue des Champions avec Lille. LuigiPieroni, pour prendre un talent bien de chez nous, est parvenu à séduire Guy Roux. SteinHuysegems, modeste joueur du Lierse, a atteint les demi-finales de la Coupe de l’UEFA avec AZ Alkmaar. Qui sait si certains des inconnus d’aujourd’hui ne feront pas, demain, le bonheur de grandes équipes étrangères ?
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