Une piste pour rendre l’immunothérapie du cancer plus abordable

Des chercheurs de la VUB et la start-up Esobiotec veulent modifier les cellules T, cellules immunitaires du corps humain, directement dans le sang. Ce qui rendrait le traitement moins coûteux.

Les chercheurs de la VUB Nick Devoogdt et Karine Breckpot, ainsi que la start-up wallonne Esobiotec, veulent rendre l’immunothérapie du cancer plus abordable. Grâce à de nouvelles technologies, ils veulent modifier les cellules T, cellules immunitaires du corps humain, directement dans le sang. La VUB l’a annoncé dans un communiqué de presse lundi. Aujourd’hui, ces cellules doivent encore être isolées du sang et modifiées en laboratoire, ce qui rend le traitement coûteux. Le système immunitaire humain est capable de reconnaître les cellules cancéreuses car elles possèdent des protéines uniques, appelées antigènes tumoraux, sur leur membrane cellulaire.

En laboratoire, les lymphocytes T peuvent être modifiés pour être dotés de récepteurs antigéniques chimériques (CAR), ce qui leur permet de reconnaître et de tuer spécifiquement les cellules cancéreuses. Cette technologie est actuellement déjà utilisée dans les cancers du sang, mais elle est encore très coûteuse. En effet, les cellules T doivent être isolées du sang des patients, après quoi les cellules sont modifiées en laboratoire. La VUB et Esobiotec veulent modifier ces cellules T directement dans le sang sur la base de nouvelles techniques.

Cela rendrait la thérapie beaucoup moins chère. « Cette approche révolutionnaire a le potentiel de transformer la norme actuelle des thérapies cellulaires et géniques pour le traitement du cancer », peut-on lire.

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