Report des soins non urgents: encore au moins deux mois de retard à prévoir
Alors que les hôpitaux sont débordés, de nouvelles projections des universités d’Anvers et d’Hasselt (UAntwerpen et UHasselt) réalisées pour le Comité de concertation, pointent qu’au moins deux mois de retard de soins vont aussi suivre, rapportent les titres Mediahuis et De Morgen.
Selon leurs modèles, il ressort que d’ici une semaine, au 26 novembre, au moins 740 patients seront traités pour le Covid-19 en soins intensifs. « Mais si le tempo de croissance (des infections, NDLR) se poursuit, la possibilité existe que d’ici décembre ce soit un millier de personnes en soins intensifs », fait part le biostatisticien Lander Willem de l’université d’Anvers, qui a oeuvré à établir ces modèles.
Pour éviter ce cas de figure, les infections doivent commencer à reculer le 21 novembre, soit le dimanche qui vient. Dans ce cas, le pic d’hospitalisations en soins intensifs se maintiendrait à 750 lits occupés.
« Si plus de 300 patients Covid sont traités en soins intensifs, les hôpitaux repoussent spontanément certaines procédures de soins« , explique Marcel Van der Auwera du SPF Santé publique dans De Standaard. « Cela signifie donc qu’il y aura encore deux mois de plus de report de soins ». S’ensuivra après une longue période durant laquelle ce retard devra être résorbé.